On nous explique qu'un Français qui ne paye pas d'impôts à la France ne mérite pas de rester français. C'est terrifiant. On peut aussi en conclure que quiconque paye des impôts à la France a vocation à devenir français (c'est un argument souvent entendu en faveur de la régularisation des sans-papiers). C'est tout aussi, sinon plus, terrifiant.
On nous cite souvent les USA (puissions nous nous en inspirer aussi pour les taux d'imposition), mais l'histoire de France est différente : l'impôt a toujours été vécu chez nous, avec quelque raison, comme une oppression, plus ou moins supportable, plus ou moins nécessaire. Et aujourd'hui plus que jamais, en notre époque où l'impôt atteint son maximum historique, cela reste une oppression : une masse considérable d'impôts sert à acheter des clientèles et constitue un vol pur et simple .
Autrement dit, seraient Français ceux qui acceptent sans rechigner d'être opprimés et volés par l'Etat français. Cette liaison exclusive, sado-masochiste, entre Etat et nationalité est un crime politique. Tout ce qui fait la nationalité et qui n'est pas étatique est néantisé : langue, culture (la vraie, pas celle des zartistes subventionnés), histoire, racines, coutumes, famille ...
C'est une démarche proprement totalitaire, qui rappelle la citation attribuée à Mussolini «Tout pour l'Etat, rien en dehors de l'Etat». Que font nos anti-fascistes patentés ? On ne les entend pas.
C'est à pleurer que nous soyons tombés si bas qu'une telle proposition ne suscite pas un ouragan de réprobation. Un de mes camarades s'en va répétant que ce pays est foutu. Si c'est vrai, il l'aura bien mérité.
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