Dans son discours de 1958, expliquant aux Français le plan Pinay-Rueff, De Gaulle déclare : «sans cet effort et ces sacrifices, nous resterions un pays à la traîne, oscillant perpétuellement entre le drame et la médiocrité».
Je me suis longtemps posé la question de l'avenir de la France. J'ai longtemps cru à un spectaculaire naufrage à la grecque. Puis je me suis dit que l'Etat français avait autrement plus de ressources oppressives que l'Etat grec et qu'il ne coulerait pas comme cela.
C'est en écoutant Jean-Pierre Petit que j'ai eu une révélation.
L'avenir de la France n'est en rien mystérieux : en fait, nous allons continuer, comme depuis trente ans à osciller perpétuellement entre le drame et la médiocrité.
Chaque crise sera plus profonde que la précédente, chaque sursaut moins haut que le précédent.
Finalement, il n'y aura pas de rupture, de grand soir ou d'effondrement. Il y aura juste la poursuite de la décadence.
jeudi, avril 05, 2012
Notre avenir : l'oscillation perpétuelle entre le drame et la médiocrité
Libellés :
France,
la décadence,
Naufrage de l'Etat-mamma
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