Au premier ordre, le chômage n'est pas un problème en France.
En effet, il suffirait de faire voter une loi interdisant les camions et rendant les brouettes obligatoires. D'un coup, des millions d'emplois seraient créés. Ce qui manquerait, ce sont les richesses pour payer les brouetteurs, qui auraient en conséquence un salaire de misère.
Ce n'est pas le travail qui manque, mais les richesses. Comme disait Coluche, ils réclament du travail, mais de l'argent leur suffirait.
Si on se posait la question «Comment créer des richesses ?» au lieu de «Comment créer des emplois ?», les trois quarts du chômage en France disparaitraient.
Evidemment, on a porté au pouvoir un président qui a dit «Je l'avoue, je n'aime pas les riches» et il y a une légère (toute, petite, minuscule) connection entre les riches, l'espérance de devenir riche et la création de richesses. Nous ne sommes donc pas à la veille de résoudre les problèmes de chômage. Probablement n'en avons nous jamais été aussi éloignés depuis 1981.
Au second ordre, même en supposant la France inondée de richesses, nous aurions encore un chômage relativement élevé :
> l'Education Nationale, cette gueuse, cette salope, sort chaque année des centaines de milliers de jeunes sans formation ou avec un ersatz de formation qui ne vaut rien. Tout cela par idéologie. C'est le genre de choses qui donne envie de fusiller les coupables séance tenante et de pisser sur leurs cadavres.
> le marché du travail est trop rigide. Quand il est difficile de débaucher, on embauche peu. La loi des barrières à la sortie qui créent des barrières à l'entrée est une des rares lois économiques qui ne souffrent aucun contestation et ne fait l'objet d'aucune polémique entre économistes.
Sur aucun des sujets fondamentaux pour résoudre le problème du chômage (création de richesses, formation, marché du travail), les Français n'ont montré qu'ils avaient compris et qu'ils étaient prêts à des réformes.
Comme il y a deux France, on peut dire qu'une certaine France a compris et que l'autre n'a pas compris et ne veut pas comprendre. Mais le résultat, c'est que la France, somme des deux, ne bougera pas.
Sur certains points, on peut même penser que la situation s'aggrave.
Répétez en choeur après moi :
Dieu rit des hommes qui se plaignent de maux dont ils chérissent les causes.
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