En attendant mon chauffagiste, j'écoute BFM.
Jean-Pierre Petit s'engueule avec les deux autres invités.
Le thème ?
Jean-Pierre Petit pense qu'il n'y a rien de nouveau dans les annonces du gouvernement Hollande : depuis 35 ans, on annonce des mesures de rigueur sans changer le fond du mécanisme clientéliste et, comme depuis 35 ans, on constatera a posteriori, que, ô surprise, les mesures de rigueur n'ont pas empêché les dépenses publiques d'augmenter.
Bref, rien ne change, car nous sommes en déclin pour des raisons sociologiques et démographiques très lourdes.
La solution de Jean-Pierre Petit : tailler intelligemment, en faisant des choix clairs et à long terme. Par exemple (c'est le mien), privatiser l'instruction, plutôt que de baisser de 7 % tous les budgets publics. Ou encore, supprimer les subventions étatiques aux associations.
Mais, justement, notre inflation démocratique, c'est-à-dire le clientélisme généralisé, nous empêche de faire des choix clairs, d'où la préférence pour les réductions diffuses et les embrouillamini techniques.
Les deux autres invités l'accusent de fatalisme. Mais l'optimisme obligatoire est un peu ridicule, si l'analyse lucide de la situation amène au fatalisme.
lundi, juillet 02, 2012
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