dimanche, juillet 01, 2012

La chute dans le coton

Nous sombrons :

> la famille, fondement de la société, est détruite, dans les institutions depuis quelques années, dans les têtes ça vient de plus en plus.

> l'éducation se meurt. Eduquer, c'est élever au-dessus de soi-même. C'est le rôle du père. Il a été méthodiquement éliminé. Il n'y a plus que des mères-bis de sexe masculin. L'éducation n'est plus faite par les parents dans l'enfance, mais à l'adolescence par les obstacles que dresse la réalité. Elle est donc très imparfaite et très pénible, à la fois pour les enfants, et pour les parents (qui l'ont bien mérité, ils n'avaient qu'à faire leur devoir).

> Il n'y a plus de peuple français. Un quart des habitants de la France est d'origine africaine : le peuple français a disparu, il n'y a plus que des populations qui cohabitent, plutôt mal. C'est d'ailleurs pourquoi on insiste tant sur le «vivrensemble», parce qu'il n'existe plus. L'ironie est que ce sont ses destructeurs qui en parlent le plus.

> la culture a coulé à pic avec l'éducation.

Oui, mais tout cela se fait sans éclairs dans le ciel, sans tremblements de terre, sans écroulement de montagnes. Domenach a beau jeu de se moquer de Zemmour.

Nous sommes la grenouille dans l'eau : si on la plonge dans l'eau bouillante, elle s'échappe, si on la met dans l'eau froide puis qu'on monte insensiblement la température, elle meurt.

«De toutes choses les naissances sont foibles et tendres. Pourtant faut-il avoir les yeux ouverts aux commencements : car comme lors en sa petitesse, on n'en descouvre pas le danger, quand il est accreu, on n'en descouvre plus le remède.»

Dans les années 60, ceux qui dénonçaient les prémisses de notre naufrage étaient traités de vieux cons et on passait à autre chose. Hé bien voilà, le naufrage, nous y sommes.

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