Nous ne sommes plus capitalistes, nous sommes "créditistes".
J'ai trouvé cette expression à l'Atelier Paul Fabra et elle me plaît. Elle résume bien nos problèmes.
Nous n'accumulons plus le capital, nous accumulons les dettes, qu'elles soient publiques ou privées.
Paul Fabra analyse depuis longtemps le "créditisme" et trace un parallèle avec l'économie de guerre.
Les billets en lien ci-dessus sont de 2005 et de 2007 mais, comme toute bonne analyse, ils ont très peu vieilli, c'en est même étonnant.
On trouve déjà cette phrase, qui devrait, pour notre bien à, tous, pousser Arnaud Montebourg à la démission : «Au fond, il faut choisir, ou avoir une industrie, ou avoir un ministère de l'industrie, on ne peut pas avoir les deux.»
J'ai relu ces billets avec un réel plaisir, auquel s'ajoute la satisfaction du travail bien fait : les années leur ont donné de la valeur.
mardi, juillet 24, 2012
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