mardi, octobre 30, 2012

Propos de table : optimiste ou pessimiste ?

Francis, arrête de trainer sur internet et retourne au boulot


Nous avons discuté avec un collègue du sujet suivant.

Nous sommes d'accord sur la situation actuelle : la France est au bord du gouffre et le gouvernement Hollande lui fait faire un grand pas en avant.

La discussion portait sur la suite, après la banqueroute :

> scénario argentin : les esprits persistent dans l'erreur, les bonnes idées ne sont toujours mises dans le débat public, les partis politiques n'offrent pas d'alternative, la chasse aux boucs-émissaires et la surenchère d'analyse démagogique jouent à fond.

> scénario islandais : nécessité fait loi, on se retrousse les manches, on se remet en cause et ça repart.

Pour ma part, j'ai perdu toute confiance dans les Français (en tout cas, dans ceux qui votent) et dans les institutions. Je crois que nous serons incapables d'autre chose que du scénario argentin. Les Français se sont accoutumés à la servitude social-clientéliste, ils voudront y rester, même au prix de la misère.

Il est intéressant de se rappeler qu'on trouve dans la littérature des témoignages d'esclaves qui n'avaient pas envie de sortir de l'escalavage, car l'irresponsabilité peut Ítre psychologiquement douillette.

Les opposants au socialisme ont toujours dit qu'il ne pervertissait pas seulement la politique et l'économie, mais aussi les moeurs et les esprits. Nous y sommes : je crois que les Français ont perdu le goût de la liberté, ils ont juste gardé un goût pour le caprice puéril. Une grosse colère, deux trois grèves, une petite manif, et on rentre coucouche panier.




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