jeudi, novembre 01, 2012
Ayrault : "C'est çui qui dit qui y est"
Notre gouvernement socialiste est un spécialiste en grosses conneries, suivant le précepte "plus c'est gros, plus ça passe".
Mais Jean-Mou Ayrault vient de nous en sortir, à propos des trente-cinq heures, une excellente : "Je ne suis pas dogmatique".
J'ai failli m'uriner dessus de rire en lisant cela. Un gouvernement qui émet des absurdités économiques comme "aligner la fiscalité du capital sur celle du travail", "faire payer les riches", "3 % de déficit sans toucher aux dépenses", "pas toucher à l'Euro", "pas toucher aux 35 h", pas dogmatique ? En réalité, il est tellement dogmatique que Jean-Mou est revenu sur sa déclaration sur les 35 h en deux heures.
Remettons les responsabilités là où elles sont : Jean-Mou Ayrault ne m'est pas antipathique (pour un socialiste), il n'est qu'un sous-fifre galonné, un subalterne en haut de l'échelle, un fusible de luxe, le responsable est François Hollande.
De toute façon, les socialistes sont obligés d'être dogmatiques, puisque, par définition, ils ne comprennent rien à l'économie (sinon, ils ne seraient pas socialistes), ils ne peuvent donc pas être pragmatiques.
Les gauchistes ayant l'habitude de psychiatriser leurs ennemis, je m'amuse à retourner la technique. Milton Erickson définissait la maladie mentale comme une rigidité dans les relations qui empêche un individu de s'épanouir. Par exemple, un type qui se prend pour Jésus et qui passe son temps à évangéliser son entourage, ça peut être un problème. Le même type, qui se prend toujours pour Jésus, qui travaille comme charpentier, c'est déjà moins un problème.
Dans cette optique, nos amis socialistes souffrent d'une psycho-rigidité proche de la maladie mentale.
L'économie, mondialisée, n'a jamais été si riche d'occasions de saisir la prospérité par les cheveux. Les exemples de la Corée (du sud, évidemment. Nos socialos pourraient se tromper) ou de Singapour, passés en à peine cinquante ans du sous-développement à celui d'économie avancée, sont frappants. Mais les socialistes, de droite comme de gauche, se sont montrés incapables de saisir cette chance car ils souffrent d'une vision de l'économie totalement fantasmatique, en opposition avec la réalité, qui les empêche de prendre les bonnes décisions. Comme disait Einstein, un symptôme de folie est d'essayer sans cesse la même chose en espérant chaque fois un résultat diffèrent.
Rappelons que la prospérité repose sur trois piliers seulement : liberté, travail, capital. Tout ce qui favorise ces trois piliers est bon pour le bien-être matériel général. Tout le reste est littérature pédante.
Libellés :
Jean-Mou Ayrault,
Les conneries de Hollande
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