mardi, novembre 27, 2012

Le fillonisme est un sanscouillisme

Jean-François a foutu une mandale carabinée à François, appliquée dans les règles de l'art politique, avec force magouilles, bourrages d'urnes et saloperies qui offensent les vertueux.

Qu'a fait François, qui s'y voyait déjà, ce con ? Il est allé chialer comme un veau dans le giron de la mère Taubira,  autrement dit il a porté plainte et fait venir les huissiers.

D'aucuns pourraient d'ailleurs me faire remarquer sur le mode sexiste que, dans «Fillon», il y a «fille». Cette assonance, fâcheuse pour un dirigeant a-t-elle joué un rôle dans la psychologie de François le mou ?

Bien sûr, s'il avait eu, ô surprise, quelque panache, il aurait été conséquent avec lui-même : «Je suis le véritable élu des militants, j'ai les notables pour moi. Je vous emmerde et qui m'aime me suive.» Mais le panache, chez un politicien français de 2012, il faut le chercher au microscope électronique.

En réalité, le doute le tenaille, le Françoué. L'élu des médias, qui sont tous de gauche, il l'est sans aucun doute. L'élu des militants, c'est une autre histoire ...

Tout cela n'est pas fondamental : au-delà des oppositions de styles, François et Jean-François, c'est drapeau blanc et blanc drapeau.

Mais on a le droit d'en rire.

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