vendredi, mars 01, 2013

C'est pas comme si le gouvernement n'en voulait qu'à notre portefeuille, il se préoccupe aussi de notre santé. C'est gentil, mais non merci ... Sans façon ...

Comme la pensée transcendantale du ministre-philosophe Delphine Batho semble passionner mes lecteurs, voici encore une de ses fulgurances :

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La ministre [je rappelle qu'en français-AFP, cela signifie «Madame le ministre». Le français-AFP est à la langue de Bossuet ce que le hamburger est au lièvre à la Carême] de l'Energie et de l'Ecologie Delphine Batho, interrogée vendredi sur les travaux de la Cour des comptes critiquant la fiscalité favorable au diesel, a estimé que c'était "un problème de santé publique sur lequel on ne (pouvait) plus fermer les yeux" [d'où on conclut : (1) que la fiscalité est un problème de santé publique. J'approuve : les Français se porteraient beaucoup mieux si le fisc ne leur pourrissait pas la vie. (2) qu'il y a des salauds qui ont fermé les yeux sur un problème de santé majeur jusqu'à notre sauvetage par Sainte Delphine. Quand a lieu le procès ?]. Le diesel a été classé "cancérogène certain" par l'Organisation mondiale de la santé en juin 2012 [je rappelle que la vie est aussi un "cancérogène certain". Il est donc normal qu'on la taxe par tous les moyens]. Les moteurs fonctionnant au diesel émettent des particules fines et du dioxyde d'azote, responsables de maladies respiratoires et cardio-vasculaires.

"Il y a des réflexions en cours [des réflexions de Delphine Batho ? Ca serait une grande première], un travail fait dans la concertation avec les associations de consommateurs, les entreprises, les syndicats pour voir comment la fiscalité des carburants devra évoluer à l'avenir", a rappelé Delphine Batho, alors que la Cour des Comptes a évalué à 6,9 milliards d'euros les pertes fiscales dues à la fiscalité avantageuse appliquée au diesel.

"Cette évolution devra nécessairement être progressive mais elle devra aussi comporter une dimension de justice sociale [Ah, la justice sociale, ce grand prétexte à toutes les injustices] pour que les gens en milieu rural ou en grande banlieue ne soient pas défavorisés par l'évolution de la fiscalité sur le diesel", a avancé la ministre, interrogée dans les allées du Salon de l'Agriculture. Le parc automobile français est composé à 60% de véhicules diesel.
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Beaucoup critiquent ce gouvernement pour son manque de constance et de direction. Je proteste : il est constant dans sa manière de nous prendre pour des cons (il a raison, nous en redemandons) et de taper dans le portefeuille des Français comme le plus banal pickpocket «issu de la diversité / chance pour la France».

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