Contrairement aux anti-fascistes avec 70 ans de retard, je n'ai pas sans cesse le mot «fascistes !» à la bouche.
Et, quand il faudrait vraiment l'employer à propos de nos politiciens actuels, on n'entend plus personne. Mais moi, soudain, je l'emploie.
Je suis mal à l'aise pour parler de fascisme à propos du régime politico-économique qui se met en place en France (et ailleurs, mais surtout en France) car je suis convaincu que le vrai fascisme est indissolublement lié à la première guerre mondiale.
Cependant, je suis bien forcé de constater que le parallèle est troublant.
Bruno Bertez, que je soupçonne de lire mon blog comme je lis le sien tant nos réflexions sont synchrones, écrit sur le sujet :
Brainstorming
Extrait :
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Le fascisme ne s’articule pas obligatoirement autour du racisme ou de l’antisémitisme, On fait exprès de confondre le système fasciste avec sa composante raciste.
Pour comprendre la situation présente, il faut s’attacher à ce qui constitue l’essence du fascisme, l’organisation du système, ses buts et objectifs, ses ressorts. En particulier sa revendication d’inventer "une troisième voie" entre le communisme /socialisme et le libéralisme. Tout ce qui nie les différences sociales, les antagonismes, les identités constitue une marche sur l’escalier qui fait avancer vers le fascisme. Le dévouement des hommes, des firmes, des institutions à une idéologie de troisième voie accompagne régulièrement la dérive.
Nous vous conseillons, si vous êtes ce que nous appelons un homme de bonne volonté, c’est à dire quelqu’un qui veut savoir le vrai, de lire l’histoire non tronquée de la montée du fascisme et de l’ascension d’Hitler.
[...]
L’usage scandaleux de la Shoah et du thème de l’antisémitisme ont pour fonction systémique de paralyser l’intelligence et d’occulter la réalité que nous vivons.
Les milieux dirigeants se réfugient derrière la Shoah et la brandissent pour empêcher toute analyse.
Si on les critique, si on ose décortiquer ce qu’ils font et tentent de faire, alors on est fasciste, raciste, archaïque, ringard, populiste etc
Ce qu’il faut comprendre, c’est que le fascisme démarre doucement, que c’est un glissement imperceptible. Il y a toute une préparation culturelle qui s’effectue au fil du temps. On implante, on met en avant le dévouement, l’esprit de sacrifice pour une grande cause, la nation, la République, le progrès, l’Europe, la race, le chômage, la sécurité puis peu a peu on enfonce dans le crane des gens que pour cette cause toutes les libertés doivent être abandonnées; toutes les régressions sont autorisées, que c’est pour un bien, pour votre bien.
C’est ainsi que l’on arrive aux pleins pouvoirs, en particulier donnés par les socialistes et ex socialistes à Pétain, Laval, et leur clique.
Les médias jouent un rôle déterminant dans cette manipulation politique et culturelle, sans eux il ne serait pas possible de dominer les esprits et ou de faire tomber l’esprit critique. Le fascisme prend appui sur la suspension de l’esprit critique, sur l’imposition de fausse évidence [par exemple, aujourd'hui, Najat Vallaud interdit d'afficher son opposition au droit à l'avortement. Elle affirme qu'on ne doit pas en discuter tant c'est évident.], sur les mystifications, sur les vessies prises pour des lanternes; Sans jeu de mots sur Trierweiler.
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mardi, janvier 21, 2014
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