Je partage l'analyse de Bruno Bertez.
On peut voir la situation actuelle (qui n'est pas une crise, au sens où une crise est un moment paroxystique passager, alors que tous les efforts seront faits pour prolonger l'état d'aujourd'hui) comme un tout composé des éléments suivants :
> une oligarchie mondialisée mimant la démocratie, dont l'idéal est de détruire les nations et les peuples afin de faire disparaître les singularités faisant obstacle à son pouvoir (le Grand remplacement et la mise en concurrence avec l'autre bout de la terre en sont les instruments privilégiés, et aussi l'UERSS et l'Euro).
> des medias spécialisés dans le divertissement pascalien, entretenant un discours mensonger
> un capitalisme de connivence et une finance de même
> un endettement dont la pression fait se tenir tranquilles les peuples et dont les intérêts nourrissent la finance de connivence (et la loi de 1973 n'a rien à voir là-dedans ! Cette histoire de loi de 1973 est un miroir eux alouettes).
> des Etats-mammouths mettant la société sous contrôle
Cet état de choses n'est pas le fruit d'un complot, mais la convergence de tendances profondes, au croisement de la démographie, de la technique et, plus que tout, de la culture (et probablement de la religion, ou de son absence). Le renverser n'est pas facile mais il est en revanche aisé de voir le but.
L'antithèse de ce système néfaste est ce que j'ai appelé le libéralisme dans un seul pays :
> des élites locales et liées aux peuples, par la fermeture des frontières à l'immigration et un protectionnisme raisonnable. L'existence d'un peuple, au sens culturel, voire ethnique, est la condition d'une vraie démocratie (principe de subsidiarité et compagnie). Il faut des frontières, un extérieur et un intérieur, un «eux» et un «nous».
> Medias libres ? Là, je sèche un peu. Internet ? En tout cas, ne pas cesser de répéter la vérité.
> briser les trusts (ça s'est déjà fait par le passé). On devrait commencer par mettre en faillite d'autorité les Gosbanks (BNP, Générale, Crédit Agricole, ...).
> Faire défaut sur la dette et, bien évidemment, sortir de l'Euro
> Privatiser à fond
Vaste programme ! Je ne sais absolument pas comment le réaliser.
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