Les discours musulmans appelant à une contre-colonisation «par les ventres de nos femmes» sont bien connus et les événements récents ne laissent aucun doute sur le recours à la violence. Pourtant, au risque de surprendre mes lecteurs, je ne réponds pas positivement à ma propre question.
J'ai un point d'accord avec les islamistes : je pense qu'on ne peut pas être à la fois bon musulman et bon Français. Il n'en découle pas automatiquement que tous les musulmans de France veulent rester bons musulmans et ne pas devenir bons Français.
Je n'oublie pas, même si les circonstances étaient très différentes, que, pendant la guerre d'Algérie, il y avait plus d'Algériens coté armée française que coté FLN.
- Il y a les musulmans qui sont de véritables ennemis intérieurs. Il faut arrêter de les «psychiatriser», il faut les combattre comme les ennemis qu'ils sont (d'autant plus qu'ils appliquent les consignes d'organisations étrangères), leur faire la guerre et l'assumer comme telle.
- Il y a les musulmans qui n'éprouvent pas une franche hostilité pour les islamistes et qui leur permettent de perdurer, ne serait-ce que par leur passivité, voire les petits coups de main qu'ils rendent. Ceux-là sont très nombreux (10 % à 20 % c'est-à-dire entre un et deux millions. Je ne suis pas du tout sûr de cette proportion. Elle est peut-être beaucoup plus forte. Car il ne s'agit pas d'agir mais de s'abstenir d'agir : ne pas dénoncer, ne pas expulser, laisser faire, les terroristes. Sans sondage, nous savons tous que nous avons vu défiler dans les rues françaises des centaines de milliers de musulmans dénonçant le terrorisme islamiste, non ?), ils sont l'eau «des révolutionnaires comme des poissons dans l'eau» de Mao Tsé-Toung. Il ne faut céder à aucune de leurs pressions pour nous forcer à nous adapter à eux et non eux à nous (cantines scolaires hallal, piscines séparées, salles de prière en entreprise, horaires et vacances spécifiques, etc.). Pour assécher ce marais, le principe est simple : il faut que les musulmans redoutent plus d'ennuis à être du coté des terroristes que du coté des Français. Or, ce n'est pas le cas aujourd'hui. Les intimidations viennent des islamistes et de leurs complices, les Français sont trop mous pour faire peur. Il y a le même problème, mutatis mutandis, en Corse. Comment gagner les grandes batailles quand on refuse même de mener les petites ? Il faut assécher ce marais en arrêtant autant que possible l'immigration non-européenne. On peut commencer par débrancher la pompe aspirante des prestations sociales aux étrangers.
- Enfin, il y a les musulmans qui sont plus éloignés de l'islam. Ceux-là ont besoin de temps et d'aide pour s'en éloigner encore plus, alors que le communautarisme actuel tend au contraire à les y ramener. Il leur faut une France qui ne passe pas son temps dans le repentir, dans laquelle ils peuvent être fiers de s'intégrer. Et pourquoi pas, un jour, de devenir chrétiens.
Bercoff : Joué-lès-Tours, Dijon, Nantes, circulez, il n'y a rien à voir (le tour de France des autruches)
Nota : en italique, ajouts après les attentats à Charlie Hebdo.
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