C'est étrange de penser à ces légendes comme à des jeunes gens.
Hélène Boucher se tue à 26 ans, après une carrière fulgurante de trois ans où elle a trouvé le moyen de battre des records, de remporter des coupes de voltige et de gagner des courses.
Sa mort est un drame national, comme, deux ans plus tard, celle de Mermoz. Présente le matin dans les allées du Salon de l'Aéronautique qui se tient au Grand Palais, elle part faire un vol d'essai chez Caudron à Guyancourt, elle n'en reviendra pas. En apprenant la nouvelle, les exposants sont frappés de stupeur.
Anecdote personnelle : en recherchant la plaque d'Hélène Boucher dans le bois de Magny-les Hameaux (plaque volée plusieurs fois, pauvre France du XXIème siècle), j'ai dérangé trois biches, visiblement aussi surprises que moi. Pas désagréable, comme rencontre.
Quant à Jean Mermoz, est-ce la peine d'insister ? Mermoz, otage des Maures. Mermoz, prisonnier des Andes. Mermoz naufragé de l'Atlantique. Mermoz, tabassé par le Pot-au Noir. Ca ne passe pas ? C'est impossible ? On envoie Mermoz. L'homme de tous les exploits. Seul Lindbergh a une stature comparable.
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