«Pasqua, c'était la France qui se fichait bien de paraître ringarde devant les bons esprits»
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Il ne s'agit pas de faire ici le portrait d'un ange. Mais c'est probablement le génie de la politique de révéler à la fois les faces sombres et
lumineuses de l'homme - et souvent, d'un homme en particulier.
L'espèce d'intégrisme éthique qui domine notre époque obsédée
maladivement par la transparence traduit souvent un esprit profondément antipolitique, qui ne se résigne pas à la part d'ombre
inévitable dans l'organisation et la gestion de la cité. C'est le signe d'une époque qui comprend finalement bien mal la bête humaine et
ses contrastes.
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Les Vallaud-Belkacem, Peillon, Hollande, Valls, Sarkozy qui ont passé leurs vies à bâtir leur carrière politique loin de la «vraie vie» n'arrivent pas à la cheville de Pasqua qui, lui, était bien vivant.
On savourera cette sortie de Pasqua :
«Quant à François Hollande, soyons clairs : il était fait pour être adjoint du préfet de Tulle ou sous-président de la commission des fêtes du conseil général de Corrèze, mais certainement pas président de la République».
Comme Bock-Coté, je ressens très fort cette inhumanité de nos dirigeants, leur complète méconnaissance de la nature humaine au-delà de leur petit milieu de clones (et de clowns) politiciens, cela se traduit politiquement , par exemple, dans la dénaturation du mariage et dans leur façon de qualifier systématiquement, et bêtement, les islamistes de «déséquilibrés».
Quelqu'un a dit de François Hollande : «Il est sans affect». Terrifiant.
mardi, juin 30, 2015
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