Manuel Valls nous explique que son escapade footballistique à Berlin aux frais du montontribuable était «une erreur de communication».
Dans le vaste océan de mensonge qu'est la politique, c'est un des tics de langage des politocards qui m'agace le plus.
Si les gens ne sont pas contents, ce n'est jamais parce qu'ils ont écouté, qu'ils ont compris et que, ayant réfléchi, ils en ont conclu qu'ils n'étaient pas d'accord.
Si les gens ne sont pas contents, c'est toujours parce qu'«on s'est mal expliqué» ou parce qu'«on a fait une erreur de communication», sous-entendu «vous êtes vraiment trop cons. On vous parlait comme à des enfants de 8 ans, on aurait du vous parler comme à des enfants de 4 ans».
Le mépris implicite, et de plus en plus souvent explicite, de la classe dirigeante pour les gens sur le dos desquels ces parasites vivent est insupportable (même pas la reconnaissance de l'estomac).
Mais ils ont une excuse : ils nous prennent pour des cons et, jusqu'à preuve du contraire, cela ne leur réussit pas trop mal. M. Valls et ses collègues vivent dans des palais somptueux, servis par une armée de larbins, et tout ça en nous prenant pour des cons. Ils auraient tort de se priver.
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