Depuis le début du psychodrame grec, je ne peux m'empêcher de penser que le gouvernement allemand cherche à sortir la Grèce de l'Euro sans en porter le chapeau et que le referendum lui donne un excellent prétexte.
Je ne suis pas sûr, mais si le but allemand était celui-ci que je décris, Merkel et Schaüble ne se comporteraient pas autrement que ce qu'ils font depuis des mois.
C'est une victoire à la Pyrrhus, de celles qui qui préparent les désastres les plus plus retentissants.
Il faut être un con comme un Teuton (c'est la rime) pour imaginer que la crise grecque ne dégénérera pas en crise politico-économique dans les autres pays étranglés.
Et comment ne pas voir que, drame du mercantilisme (théorie discréditée depuis Colbert), les victimes en seront les banques allemandes qui, gavées d'euros par les exportations, ont acheté en masse des dettes plus ou moins pourries de leurs clients européens ?
On me dira bien sûr que le commerce allemand se tourne de plus en plus vers la Chine. Certes. Mais cela n'empêchera pas les banques allemandes d'exploser si les Etats du sud de l'Europe font une crise de dettes, l'éléphant sur la table étant la France (aujourd'hui, je suis moins sûr que Hollande va être réélu en 2017, il se pourrait que l'échéancier financier le rattrape avant les élections).
Les Allemands restent fidèles à eux-mêmes : bons en industrie, nuls en finances.
Nous vivons une époque passionnante.
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