Aujourd'hui, la nouvelle mode chez les sophistes est « Ce n'est pas l'islam qui se radicalise, c'est la radicalisation qui s'islamise ». Cet argument de cornecul énerve à juste titre notre ami Zemmour.
Bien sûr, nous connaissons la chanson. La lâcheté est le moteur de tous ces sophismes. C'est l'incapacité à assumer le fait que l'islam est incompatible avec les sociétés occidentales, que les millions de musulmans qui sont chez nous sont des fauteurs de guerre civile si on ne les remet pas très fermement à leur place d'invités et qu'il va falloir se battre et, peut-être, mourir.
Pour certains, façon Edwy Plenel ou, d'une manière générale, les politiciens de gauche, c'est encore pire que de la lâcheté, c'est de la trahison consciente.
Alors, les lâches et les salauds cherchent tous les arguments tordus pour nous raconter, contre l'évidence, que l'islam n'est pas notre ennemi.
L’islam ? La question ne sera pas posée … Quel est le «carburant» des frères Kouachi, El Bakraoui et Cie ?
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Et l’islam salafiste dans tout cela ? La question ne sera pas posée. La dérive de l’islam salafiste vers un islamo-fascisme ? La question ne sera pas posée. La connivence intellectuelle de jeune islamistes — on n’ose pas dire musulmans — (comme à Bruxelles où la police s’est fait caillasser) ? La question ne sera pas posée. Car elle n’est pas correcte.
En tout cas François Hollande sera le gardien vigilant de cette idéologie nihiliste qui consiste à ne pas désigner l’ennemi, à ne pas le voir, à ne même pas prononcer son nom. Et au fil des communiqués, jamais le mot « islamiste » ne sera prononcé. Ni même la religion des victimes (chrétiennes) comme dans le message hallucinant envoyé par le président de la République au gouvernement pakistanais [où Mou Président, comme Obama et Cameron, arrive à condamner un attentat islamiste contre des chrétiens sans écrire ni « islamistes » ni « chrétien ». Une sorte de jeu du « ni oui ni non » tragique].
Voilà où nous en sommes.
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Sometimes Jihad Is Just Jihad
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The liberal intelligentsia’s reflexive blaming of Western society for anti-Western barbarity is the ultimate act of narcissism. That intelligentsia believes that everything that happens is about us. In fact, it’s not. The remaining pockets of savagery in the world exist independently of the West. According to the liberal elites, however, the West has no right to take common-sense security measures to defend itself against that savagery.
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La vie quotidienne dans les Molenbeek français
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De plus en plus de quartiers, en France, prennent cette direction. Le ministre de la ville, Patrick Kanner, au lendemain des attentats de Bruxelles, a estimé qu'une «centaine de quartiers en France» présentent des «similitudes potentielles avec Molenbeek». La Seine-Saint-Denis est évidemment un département en première ligne, mais de Sevran (93) à Trappes (78), de Roubaix (59) au Mirail à Toulouse (31) en passant par Lunel (34), il y a tout un panel de quartiers qui, à différents degrés, sont en risque de glisser vers le pire: hauts parleurs mis sur les tours d'une cité populaire pour appeler à la prière pendant le ramadan ; fermeture des antennes jeunesses le vendredi après-midi pour permettre aux animateurs d'aller à la prière ; club de prévention où les signes religieux ostensibles sont affichés par les travailleurs sociaux œuvrant pourtant dans le cadre des missions de l'Aide sociale à l'enfance, et donc du service public ; salon de coiffure réservé aux seules femmes voilées ; salle de gym unisexe avec salle de prière intégrée ; piscine ouverte selon des horaires réservés uniquement aux femmes; impossibilité de boire un café pour une femme d'origine maghrébine pendant le ramadan dans un service municipal ; mosquée salafiste...
[…]
Une des caractéristique de ces dérives, c'est bien l'utilisation des religieux comme moyen pour les élus d'acheter la paix sociale, en les laissant ré-encadrer les populations immigrées en échange de voix, comme le dénonce la porte-parole de l'association «Brigades des mères» de Sevran, Nadia Remadna. Ce qu'a dit François Pupponi, député-maire PS de Sarcelles (95), répondant à cette dernière lors de l'émission Des Paroles et des actes consacrée au thème «L'Europe face au terrorisme» sur France 2, le 24 mars dernier, au lendemain des attentats de Bruxelles, est significatif de ce climat, lorsqu'il explique être pour le halal ou le cacher à l'école publique, si cela permet d'y garder les enfants musulmans ou juifs pour qu'ils n'aillent pas dans les écoles religieuses. Un argument de plus à la confusion ambiante, qui tire un trait sur la laïcité à l'école lorsqu'il serait si important de ne pas lâcher sur les valeurs de la République, qui seules peuvent permettre de rassembler l'ensemble de nos concitoyens autour de ce qui fait le «bien commun», l'intérêt général. Cet argument n'est-il pas un bon exemple de ce qui peut servir à justifier le clientélisme politico-religieux en toute bonne conscience ?
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Lahore : le déni d'un massacre antichrétien
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Or, nous assistons, dans les plus hautes sphères planétaires, à un véritable déni du caractère anti-chrétien de ces massacres. Les communiqués officiels en portent témoignage. Ainsi, celui de l'Elysée, d'une étonnante froideur, exprime «la solidarité de la France en ces moments douloureux aux autorités et au peuple pakistanais». David Cameron s'est dit «choqué» par les attaques terribles de Lahore. La Maison Blanche dénonce des «actes terroristes effroyables». Le secrétaire général des Nations-unies parle «d'actes terroristes épouvantables». Nulle part, dans les déclarations officielles, n'apparaît la simple vérité: le massacre de chrétiens, un jour de Pâques, par des islamistes radicaux.
[…]
Le carnage de Lahore suscite d'ailleurs une sidérante apathie des milieux politiques français. Deux communiqués de presse ont été discrètement diffusés sur les sites des Républicains et du parti socialiste. Le premier évoque «un très grand nombre de victimes notamment au sein de la minorité chrétienne qui était particulièrement visée en ces fêtes de Pâques». Le second dénonce «un attentat terroriste contre la communauté chrétienne du Pakistan qui célébrait les fêtes de Pâques». Le 28 mars au soir, les sites de l'UDI, du front national, de vert-écologie, du parti de gauche, étaient absolument muets sur le massacre de Lahore. Au-delà des communiqués, le silence des plus hauts responsables et candidats de la politique française, à la fin du week-end pascal, était à peu près total si l'on en juge par la lecture de leurs sites, à l'exception notable de M. Dupont-Aignan: « En ce lundi de Pâques, ce crime effroyable visant des chrétiens ne doit pas rester impuni. ».
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Enfin, un article qui n'est déplacé qu'en apparence :
Temps de parole, signatures : la présidentielle verrouillée
Pour empêcher le sursaut français, il faut verrouiller bien fort le Système et cette mesure inique y participe.
Un commentaire de Curmudgeon :
Les Etats-Unis eux aussi se sont trouvés entraînés dans les "Barbary Wars" (pendant un moment ils ont payé tribut). Thomas Jefferson et John Adams indiquent ceci dans une lettre de 1786 à John Jay, le Secrétaire des Affaires étrangères, après avoir rencontré à Londres l'envoyé de Tripoli, Sidi Hajji Abdul Rahman :
"We took the liberty to make some inquiries concerning the Grounds of their pretentions to make war upon Nations who had done them no Injury, and observed that we considered all mankind as our friends who had done us no wrong, nor had given us any provocation.
The Ambassador answered us that it was founded on the Laws of their Prophet, that it was written in their Koran, that all nations who should not have acknowledged their authority were sinners, that it was their right and duty to make war upon them wherever they could be found, and to make slaves of all they could take as Prisoners, and that every Musselman who should be slain in battle was sure to go to Paradise."
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