dimanche, mars 20, 2016

La frontière

Crise migratoire : la rupture historique qui pourrait emporter l'Europe


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Il n'est pas impossible que l'on assiste à un événement d'une ampleur historique qui marque la fin de l'Europe comme construction politique et la déstabilisation durable et peut-être irrémédiable des sociétés européennes. On entend d'ailleurs de plus en plus de Français prêts à partir à l'étranger pour y trouver, pour eux et leur famille, la sécurité et l'avenir qu'ils pensent désormais ne plus pouvoir trouver en France. Face à ce vent mauvais, des solutions existent (voir entre autres notre article du 14 octobre dernier ), au premier rang desquelles on trouve la protection effective et active, au besoin par la force, de nos frontières et la remise à plat de tout notre dispositif juridique et administratif de gestion de l'immigration. Mais il manque une voix, respectée et crédible, sérieuse, volontaire et patriote, pour les porter dans le champ politique. Nous, comme bien d'autres, attendons l'émergence de cette personnalité.
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Abdeslam et la guerre d’Algérie: pourquoi il faut revisiter l’histoire

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Pour que les consciences françaises et européennes soient quasiment anesthésiées et presque consentantes face aux bouleversements critiques qui les menacent, il faut qu’elles aient été travaillées en profondeur depuis de nombreuses années. Ce travail de sape permet d’accepter comme des évidences défendables ce qui constitue des crimes inacceptables ou des complicités de crimes. Cette longue préparation des esprits a reposé sur une guerre idéologique visant à présenter l’histoire de l’Europe, et spécialement l’histoire de la France contemporaine, sous un jour qui justifie l’injustifiable.


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Telle est la fonction idéologique de l’histoire de la colonisation: diaboliser la France pour justifier qu’elle soit chaque jour mise plus bas que terre et dans l’impossibilité morale de refuser le traitement qui lui est réservé. Ce type de réflexe historique est caractéristique des postures telles que celle de « l’historien » Benjamin Stora, qui entretient le mythe selon lequel tout attachement à la France procède d’une nostalgie colonialiste. Dans cette logique, il est d’ailleurs intéressant de voir comment l’analyse historique est le faux nez d’une démarche purement idéologique. La vérité des faits n’en est pas l’enjeu. Le recours à l’histoire est une simple caution pour diffuser une vision du monde contemporain au service d’une cause qu’on ne puisse contester puisqu’habillée par une apparence scientifique: les Européens sont des méchants et leurs anciens colonisés sont des gentils.
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Vincent Coussedière : «Le populisme, c'est le parti des conservateurs qui n'ont pas de partis

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« La crise de souveraineté et de légitimité de nos gouvernements actuels est tout aussi grave que celle qui souleva De Gaulle contre Vichy », écrivez-vous. N'est-ce pas un peu exagéré ?

Que signifie l'épisode de Vichy, si ce n'est d'avoir été l'expérience d'un gouvernement qui a cherché à se maintenir en conservant les apparences de la république, c'est-à-dire de la souveraineté et de la légitimité ? Nous nous trouvons dans la même situation, dans une apparence de république qui a en réalité perdu sa légitimité comme sa souveraineté. La différence ne réside pas dans la situation elle-même, qui approche du point où, comme le dit Marc Bloch: « le sort de la France a cessé de dépendre des Français. ». La différence réside dans la rapidité du « blitzkrieg » qui a conduit à la situation de 1940, et dans la lenteur et le caractère souterrain et masqué d'une «guerre» menée par nos élites contre le peuple, et qui a conduit à la situation actuelle. Nos élites «avancent masquées», comme le dit très justement Marcel Gauchet dans son dernier essai, et les Français ont mis beaucoup de temps à comprendre qu'ils étaient menacés de désintégration. Au final le résultat est le même: nous héritons d'une république qui est une coque vide: privée de souveraineté comme de l'unité d'un peuple qui puisse la rendre légitime [avec Juppé comme futur nouveau Pétain]. Tout est à recommencer. Il ne s'agit pas seulement de refonder une république mais de réinstituer un peuple. Lorsque je développe ce parallèle dans mon livre, ce n'est pas pour en rajouter par rapport à notre dépression collective, c'est au contraire pour montrer que nous nous sommes déjà relevés d'un précédent aussi grave.
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Après ces articles, rappelons quelques vérités élémentaires à travers le déluge de mots creux dont les medias nous tympanisent pour nous abrutir et obscurcir les réalités, à travers les « c'est plus compliqué que ça » des gauchistes. Non. Bien au contraire, quand c'est une question de vie ou de mort, rien n'est compliqué, on va à l'essentiel :

♘ pour commettre des attentats islamistes, il faut des musulmans. Sans immigration musulmane massive, c'est-à-dire sans invasion migratoire musulmane, pas de Charlie et pas de Bataclan, pas de voiles dans les rues, pas de quartiers perdus, pas d'installation de la guerre civile.

♘ un pays, c'est une réalité physique et juridique. Ce n'est pas une idée, comme essaient de nous le faire croire les droitsdelhommistes. Un pays est caractérisé par ses frontières. Un pays qui ne défend pas ses frontières cesse d'exister. C'est ce qui fait dire à Donald Trump, à propos du mur à la frontière mexicaine qu'il propose, que les Américains doivent décider s'ils ont un pays ou non.

♘ les hommes ne sont pas interchangeables. Tout homme n'a pas vocation et légitimité à devenir français ou allemand. De plus, les musulmans sont un cas particulier : l'islam s'est construite en opposition avec la chrétienté. S'il y a bien une population inassimilable, c'est eux.

♘ l'alternative à la nation, c'est la tribu. Ceux qui veulent détruire les nations au nom d'une prétendue fraternité universelle travaillent en réalité à rétablir les relations tribales, c'est nettement moins sexy (digression : c'est une des raisons pour lesquelles le christianisme intelligent ne nie pas les nations. Voir l'histoire de la tour de Babel).

♘ on peut très bien vivre sans immigration ou avec une immigration très restreinte, voir les exemples du Japon et de l'Australie.

♘ en conséquence, les politiciens qui encouragent, favorisent ou laissent faire l'invasion migratoire (voir la loi du 18 février) menacent l'existence même de la France. Ce sont des traitres au sens le plus fort du mot et ils devraient subir les peines associées à la trahison.

C'est pourquoi j'approuve Eric Zemmour, qui, depuis peu, ne tourne plus autour du pot et répond systématiquement quand on lui parle de l'accueil de l'invasion migratoire : « Je ne veux pas les accueillir, je me fous des conditions de leur accueil. Je veux les repousser, les expulser. Nous n'avons pas de devoir envers l'humanité entière, nous avons des devoirs envers la France et le peuple français qui ne veut pas disparaître ».

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