L'anneau de Jeanne d'Arc au Puy du Fou !
Tout un symbole qu'à l'Etat défaillant, voire hostile, se substituent des Français de bonne volonté.
Je ne vous ai jamais caché pour admiration pour sainte Jeanne d'Arc.
Au moins autant que ses actions, ses paroles frappent, parce que, comme le disait Malraux, elles vont à l'essentiel : « Jeanne, si Dieu veut la victoire des Français, qu'a-t-il besoin de vos armées ? Les hommes d'armes combattront. Et Dieu donnera la victoire ».
Jeanne, comme le Christ, n'était pas dénuée d'humour. Cela me fait toujours rire d'imaginer La Hire, soudard « de l'exploit des champs plus que de la cérémonie des cours », toujours le mot ordurier à la bouche, obligé par Jeanne de jurer « Par mon baton ! ».
Rien ne se fera sans la foi.
Les islamistes sont puissants parce qu'ils ont la foi. Certes, une foi pervertie et maléfique, mais une foi tout de même.
Je vous poste à nouveau un ancien billet :
VENDREDI, JANVIER 06, 2012
Pour célébrer Jeanne d'Arc
D'autres que moi, Michelet, Sainte Thérèse de Lisieux, Anouilh, Péguy, Bernanos, Malraux, ont bien mieux célébré Jeanne d'arc que je pourrai jamais le faire.
Mais, étant né et ayant grandi dans le Val de Loire, je ne peux rester totalement silencieux. Les noms de par chez moi, Orléans, Beaugency, Jargeau, Patay scandent les victoires de Jeanne. Chaque village a sa pierre où Jeanne s'est assise, sa mare où Jeanne a fait boire son cheval (à tel point qu'on peut supposer que Jeanne a passé la majeure partie à s'asseoir et à faire boire son cheval).
Il y a quelques années, un farfelu a prétendu avoir découvert l'armure de Jeanne. Aussitôt, la ville d'Orléans a trouvé un budget pour une enquête.
Que dire ?
Les chrétiens reconnaitront dans le parcours de Jeanne de nombreuses similitudes avec la vie du Christ. Nous aurons garde de rappeler qu'elle ne fut pas seulement une résistante, mais une sainte, et pas n'importe laquelle, une sainte patronne de la France.
Les patriotes verront en elle le personnage le plus haut de notre histoire, les poètes le plus pur. Les historiens peuvent bien évaluer le rôle de Yolande d'Aragon, belle-mère de Charles VII, détailler et analyser les péripéties et le contexte, ils examinent tout de même le plus singulier de nos grands hommes. Et les aventuriers les plus téméraires paraissent de gentils garçons devant cette jeune femme brulée vive avant d'avoir atteint vingt ans.
C'est aussi un chef de guerre : y a-t-il victoire plus écrasante que Patay ? Moins de cinq morts coté français, environ deux mille chez les Anglais. L'armée anglaise est décapitée, elle perd le gros de ses officiers et de ses archers. La France y gagne une supériorité terrestre qui va durer deux siècles et demi.
Bien sûr, sa réputation a souffert, de petits esprits sectaires, comme Voltaire, ou d'imbéciles comme Luc Besson (qui a réussi là où les Anglais ont échoué : faire passer Jeanne pour folle). Mais elle est bien au-dessus de ces minables.
A mes yeux, le plus éblouissant, ce sont ces paroles, tranchantes et nettes comme l'acier, ces paroles qui émeuvent les examinateurs de Poitiers et embarrassent les juges vendus de Rouen. Cocteau parlait d'elle comme de l'écrivain de France «que j'admire le plus».
Sa leçon pour notre temps ? La foi. On ne fait rien de grand sans l'esprit. L'homme n'est pas seulement de matière. Mais la foi déplace les montagnes. Et avec la foi, la vérité, la parole nette, simple et précise, pas les discours ampoulés avec des mots trafiqués.
Nota : beaucoup de films sur Jeanne d'Arc, comme celui de Besson, sont en-dessous du médiocre. Néanmoins, celui de Rivette, avec Sandrine Bonnaire, a une vraie valeur, grâce à l'attention scrupuleuse aux faits (il est faux de dire qu'on connaît très peu sur Jeanne, au contraire) et à l'humilité du cinéaste.
Mais, étant né et ayant grandi dans le Val de Loire, je ne peux rester totalement silencieux. Les noms de par chez moi, Orléans, Beaugency, Jargeau, Patay scandent les victoires de Jeanne. Chaque village a sa pierre où Jeanne s'est assise, sa mare où Jeanne a fait boire son cheval (à tel point qu'on peut supposer que Jeanne a passé la majeure partie à s'asseoir et à faire boire son cheval).
Il y a quelques années, un farfelu a prétendu avoir découvert l'armure de Jeanne. Aussitôt, la ville d'Orléans a trouvé un budget pour une enquête.
Que dire ?
Les chrétiens reconnaitront dans le parcours de Jeanne de nombreuses similitudes avec la vie du Christ. Nous aurons garde de rappeler qu'elle ne fut pas seulement une résistante, mais une sainte, et pas n'importe laquelle, une sainte patronne de la France.
Les patriotes verront en elle le personnage le plus haut de notre histoire, les poètes le plus pur. Les historiens peuvent bien évaluer le rôle de Yolande d'Aragon, belle-mère de Charles VII, détailler et analyser les péripéties et le contexte, ils examinent tout de même le plus singulier de nos grands hommes. Et les aventuriers les plus téméraires paraissent de gentils garçons devant cette jeune femme brulée vive avant d'avoir atteint vingt ans.
C'est aussi un chef de guerre : y a-t-il victoire plus écrasante que Patay ? Moins de cinq morts coté français, environ deux mille chez les Anglais. L'armée anglaise est décapitée, elle perd le gros de ses officiers et de ses archers. La France y gagne une supériorité terrestre qui va durer deux siècles et demi.
Bien sûr, sa réputation a souffert, de petits esprits sectaires, comme Voltaire, ou d'imbéciles comme Luc Besson (qui a réussi là où les Anglais ont échoué : faire passer Jeanne pour folle). Mais elle est bien au-dessus de ces minables.
A mes yeux, le plus éblouissant, ce sont ces paroles, tranchantes et nettes comme l'acier, ces paroles qui émeuvent les examinateurs de Poitiers et embarrassent les juges vendus de Rouen. Cocteau parlait d'elle comme de l'écrivain de France «que j'admire le plus».
Sa leçon pour notre temps ? La foi. On ne fait rien de grand sans l'esprit. L'homme n'est pas seulement de matière. Mais la foi déplace les montagnes. Et avec la foi, la vérité, la parole nette, simple et précise, pas les discours ampoulés avec des mots trafiqués.
Nota : beaucoup de films sur Jeanne d'Arc, comme celui de Besson, sont en-dessous du médiocre. Néanmoins, celui de Rivette, avec Sandrine Bonnaire, a une vraie valeur, grâce à l'attention scrupuleuse aux faits (il est faux de dire qu'on connaît très peu sur Jeanne, au contraire) et à l'humilité du cinéaste.
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