Coup de blues.
Je mets bout à bout la volonté farouche de nos politiciens de ne pas prendre les décisions salvatrices, la mollesse, pour ne pas dire la trahison, de toutes les autorités, le déclin de la transmission sous toutes ses formes, familiale, scolaire, sociale, la démographie, l'apathie des Français (un article du Figaro pose une bonne question : ne sommes nous pas si apathiques parce que nous avons déjà cessé de former un peuple ?), l'anarchie qui s'installe (aujourd'hui, attaque d'un car de touristes chinois près de Roissy) et j'arrive à une conclusion nette.
Notre pays est foutu.
Bien sûr, je connais le raisonnement que je tiens quand je suis plus optimiste : le sursaut viendra d'une minorité. Mais, à force de l'attendre, je commence à désespérer.
Tous les signes montrent que, quel que soit l'élu, le prochain quinquennat sera encore cinq ans d'enfoncement dans la décadence.
Je pense souvent aux Vieux Romains et j'imagine leur désespoir de voir l'empire sombrer et de se sentir impuissants à rien empêcher puisque ses sentiments sont maintenant les miens.
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