Bon, je n'aime pas le slogan « On est chez nous » parce qu'il m'écorche les oreilles. Défendre la France en torturant la langue française m'a toujours semblé bizarre.
Mais sur le fond, je suis d'accord. Nous sommes chez nous, nous Français d'origine ou assimilés, contrairement à tous les métèques qui nous emmerdent.
Bon évidemment, tout le monde n'est pas très au courant des intérêts de la France :
Les Kurdes acceptent de payer le prix du sang pour triompher de l'islamisme en Syrie
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Franchement, le Quai d'Orsay, pro-turc, a tout fait pour empêcher la France d'aider les Kurdes. Ce qui est intéressant, c'est l'Elysée. Du côté de François Hollande, depuis sa réception en janvier 2015 des combattants de Kobané, la position de la présidence a franchement évolué dans le bon sens. L'Elysée a pris conscience, contre l'avis du ministère des Affaires étrangères, que ceux qu'il fallait défendre dans notre intérêt commun étaient les Kurdes syriens. La France a dès lors commencé à mener des frappes aériennes et à déployer des forces spéciales auprès du Front démocratique syrien. On peut évidemment considérer que ce n'est pas assez, mais, au moins, la France a été en pointe sur le dossier kurde, avec les Etats-Unis. L'Elysée a simplement compris à un moment donné qu'il s'agissait d'une guerre existentielle. Quand Daech frappe notre territoire et menace nos femmes et nos enfants, le seul moyen de mettre un terme au problème, c'est d'attaquer le mal à la racine en Syrie et en Irak. Les Kurdes de Syrie sont nos meilleurs alliés. En plus, ce sont des alliés qui ne pourront jamais se retourner contre nous parce que tous les peuples qui les entourent veulent leur disparition: les Perses, les Ottomans et les Arabes. Donc, pour les Kurdes, il n'y a pas de jeu d'alliance. Ce n'est pas: «un jour avec toi, un jour contre toi». Ils sont seuls, mais sont formidablement efficaces. La politique française a changé. Mais contre l'avis du ministère des Affaires étrangères! Ça c'est clair. Après la Russie, la Suède et l'Allemagne, la France est le quatrième pays à avoir ouvert le 23 mai dernier un bureau de représentation du Rojava.
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Mais certains raisonnent plus sainement :
Pourquoi la crise du Burkini n'est pas une vaine polémique
samedi, août 20, 2016
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