jeudi, août 18, 2016

Scott Adams ne pense pas que Trump est fini

Mon précédent billet, disant que la campagne de Donald Trump échouait, a provoqué le courroux de certains.

Scott Adams est l'auteur du parfois génial Dilbert.

C'est une « success story » à l'américaine. Ingénieur à Pacific Bell, il dessinait ses « cartoons » quotidiens entre quatre et six heures du matin. Un jour, il eut l'idée, parmi les tout premiers, de signer avec son email, ce qui lui fournit un précieux retour des lecteurs.

Repéré par son patron, celui-ci le mit au placard, lui donnant des idées de plus en plus loufoques pour ses dessins. Enfin millionaire, Adams a démissionné et vit de son art.

Il ne vote pas, affirme qu'il se déclare clintonien uniquement pour sa sécurité, pour ne pas être lynché par ses compatriotes californiens.

Or, Adams croit sérieusement dans les chances de Trump, dont il parle régulièrement sur son blog. Je ne sais pas si ses analyses sont justes mais je vous les livre.

Ses trois arguments :

1) Trump est un maitre de la persuasion. Il est bien meilleur orateur que Clinton.

2) Les démocrates sous-estiment gravement Trump. Adams trouve la polémique sur la santé mentale de Trump ridicule. Ils se mettent dans un état d'esprit qui leur fait baisser la garde et les rend vulnérables.

3) Trump a fait le plein de mauvaises nouvelles et il n'est pas mort. Si l'on fait le compte des mauvaises nouvelles qui pourraient arriver d'ici le vote, il y en a plus coté Clinton que coté Trump. Autrement dit, une remontée de Trump est probable. Jusqu'à la majorité ? C'est à voir.

Deux notes :

1) Adams pense qu'une partie de l'élection sera truquée, parce que c'est pas cher, facile, quasi-indétectable et que ça peut rapporter gros. C'est un peu un rasoir d'Ockham politique : ce qui est pas cher, facile, quasi-indétectable et qui peut rapporter gros sera fait.

2) Il est beaucoup plus question de la santé d'Hillary Clinton aux Etats-Unis, à cause du poids d'internet qui contourne les medias « officiels », qu'en France. Nos journalistes ont des pudeurs révélatrices. La question est simple : Hillary Clinton souffre-t-elle d'un début de maladie de Parkinson (comme Hitler, bon là, c'est méchant) ou d'épilepsie ?




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