Chine, la muraille de Trump. Quand Donald montre l’exemple aux Occidentaux
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C’est peu dire que Jean-Marc Ayrault n’a pas eu cette audace : « Attention à la Chine. C’est un grand pays. Il peut y avoir des désaccords avec la Chine mais on ne parle pas comme ça à un partenaire », a commenté notre poltron ministre des Affaires étrangères.
Il apparaît donc que le rapport de forces que Trump cherche à obtenir ne tranche pas notablement
avec la politique asiatique de Barack Obama, qui visait à établir un véritable « containment », tant
militaire qu’économique, de l’Empire du Milieu. À la différence près que Trump joue franc-jeu, casse
les codes, s’interdit de faire dans la dentelle, préférant l’irritante « Tweet Diplomatie » au discret «
téléphone rouge ». Plein de bon sens, Trump s’est d’ailleurs étonné sur Twitter qu’on ne puisse
prendre au téléphone la dirigeante d’un pays auquel on livre des missiles Patriot par centaines…
Par le style, Trump – installé dans sa « Trump tower » mais pas encore à la Maison-Blanche, c’est
important – s’autorise ainsi un surcroît de liberté inédit dans une relation avec Pékin historiquement
fondée sur la pleutrerie des Occidentaux, méthode qui n’a guère montré son efficacité. Il faudra s’y
faire. À Pékin comme à Paris …
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mercredi, janvier 25, 2017
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