Polanski et le chœur des demi-vierges
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J’en ai plein le dos de l’épidémie de moraline qui nous accable jour après jour. On veut des gens parfaits — mais que celui qui n’a jamais péché, comme dit l’autre… Des hommes politiques parfaits — végétariens, amis des bêtes, buveurs d’eau : Hitler ! Il faut prendre les gens comme ils sont, et leur demander qu’ils nous donnent le mieux de leurs qualités — leurs défauts les regardent. Mazarin n’était pas un enfant de chœur, et certainement pas un type honnête — mais il a gagné la Fronde et la Guerre de Trente ans. Sans lui, nous parlerions espagnol. Eh bien, je continuerai à voter Mazarin — s’il s’en trouve.
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Je n'arrive jamais à être complètement en phase avec Brighelli. Je lui ai d'ailleurs laissé la commentaire suivant :
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Je ne suis pas d’accord avec votre insistance sur les qualités de l’artiste. Cela n’a rien à voir avec le sujet.
Votre défense reste valable pour un tonnelier.
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Ce que je n'ai pas dit à Brighelli, c'est que son insistance sur les qualités de l'artiste est une défense de caste et révèle le mépris des non-intellectuels, des non-artistes. Un plombier-zingueur n'aurait pas droit à la même défense ?
Passons, je suis globalement d'accord avec le moustachu.
Je suis chrétien, je sais que les hommes sont pécheurs. Et il n'y a pas besoin d'être chrétien pour savoir que nul homme n'est parfait et surtout pas les professeur-e-s (je plaisante) de morale. Elles en ont un sacré coup dans le casque mais la lâcheté de nous autres leur laisse la parole.
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