Zemmour propose de « déconstruire les déconstructeurs ». On peut par exemple s'attaquer à Foucault.
Mais il faut aussi construire. Quelques principes. Je dis « principes » car je ne les démontre pas, je pose des jalons.
Aristote (sur lequel je suis en phase d'acquisition) et Saint Thomas d'Aquin me semblent des pistes intéressantes.
L'homme naît, vit et meurt (pas forcément dans son lit, comme diraient les Tontons Flingueurs). Si un homme n'est pas un passeur, héritier et légataire, son existence éphémère est sans intérêt. Le « jouissez sans entraves » fait, à un homme bien né, plus pitié qu'envie.
L'ordre juste protège, notamment le plus faible. L'autorité est la base de cet ordre : voir mon billet à quoi sert l'autorité ? L'autorité suprême est celle de Dieu.
Rétablir l'autorité, c'est rétablir le Père. Les (certaines) femmes essayent de priver leurs enfants de père : elles se font engrosser puis, au bout d'un certain temps, elles divorcent. L'homme devient un simple géniteur, vieux fantasme féminin, que la fusion mère-enfant ne soit plus dérangée par cet étranger qu'est le père. Mais ça ne marche pas, cet échec est d'ailleurs le tabou n° 1 de notre époque : allez donc raconter dans les diners en ville que le divorce augmente les risques d'échec scolaire et de problèmes psychologiques des enfants, et que, au final, le divorce à plus d'inconvénients que d'avantages, je vous souhaite bien du plaisir.
Dans la transmission, si l'on est provocateur, on peut aussi faire l'éloge du préjugé. Mais c'est anecdotique.
Avec transmission et autorité, on tient un duo très solide avec lequel on peut renvoyer dans leur but les vandales.
dimanche, mai 28, 2017
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