On peut dire que presque tous les travailleurs manuels qui pouvaient être remplacés par des robots l'ont été. Ou, en tout cas, ce mouvement est bien avancé.
Aujourd'hui, les travailleurs manuels qui restent sont beaucoup moins menacés. Il va falloir très longtemps avant qu'un robot vienne chez vous réparer la plomberie.
En revanche, ce sont désormais les métiers intellectuels qui sont menacés. Ceux qui nécessitent le recours à un gros historique et à beaucoup de documentation, comptable, juriste, médecin, peuvent de plus en plus être remplacés par des systèmes-experts.
La fameuse destruction créatrice, que ces gens-là appréciaient lorsqu'elle touchait l'OS de chez Renault, se rapproche de ceux qui donnent le ton du débat public, les intellectuels et les demi-intellectuels.
Cette peur diffuse explique peut-être pourquoi la démondialisation n'est plus si anathème. Mais il est trop tard. Quand les robots vous feront concurrence chez vous et non en Chine, il ne servira à rien de plaider la démondialisation. C'est fermer la porte de l'écurie après que le cheval se soit échappé.
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