samedi, septembre 02, 2017

Catalogne : l'alliance des salauds

L’alliance objective des séparatistes extrémistes, d’une certaine extrême-gauche et de l’islamisme radical : les leçons des attentats de Barcelone

Dans cet article, on apprend que :

1) L'avocat de l'imam qui a motivé et endoctriné les terroristes est le premier adjoint (indépendantiste) de la région de Catalogne.

2) L'attentat n'a pas été déjoué à cause de la mauvaise volonté de la police catalane à agir sur instruction de Madrid.


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Deux jours après les terribles attentat de Barcelone et Cambrils, le parti séparatiste catalan d’extrême-gauche qui co-dirige la Mairie de Barcelone et la région de Catalogne (Generalitat), a tenu à déclarer et faire relayer dans les médias catalans que les attaques jihadistes ne sont pas le fait de musulmans, et pas même d’islamistes, quand bien même un imam fanatique a été identifié comme le cerveau des attentats et le fanatiseur en chef de tout un réseau tentaculaire hispano-marocain établi en Catalogne, mais du « fascisme terroriste et de son parrain, le capitalisme ». Durant la manifestation qui a été organisé le 26 août contre le terrorisme, l’ennemi a une nouvelle fois été désigné, le terrorisme fasciste et capitaliste et « son complice, l’Etat post-franquiste espagnol », le roi d’Espagne et Mariano Rajoy en tête, par ailleurs hués et insultés durant une manifestation orwellienne baptisée « Union » mais qui a mis en scène une désunion aux relents de guerre civile espagnole. Il est clair que quoi qu’il arrive, l’incarnation et la source du Mal ne peuvent être que des « impérialistes occidentaux » et jamais les suprémacistes islamistes pour l’extrême-gauche tiersmondiste, dont la CUp est, avec Podemos, et les mélanchonistes français ou autres trotskistes européens, depuis toujours attachés à faire des masses musulmanes radicalisées des « alliés » révolutionnaires et un lumpen-prolétariat de substitution, sont les expressions les plus fidèles.

[…]

En conclusion, l’une des raisons pour lesquelles l’attentat n’a pas pu être déjoué à temps et ses commanditaires arrêtés, n’a pas été le manque d’information, mais le refus obsessionnel des autorités « nationalistes » catalanes, dont les Mossos, de suivre les instructions de la Guardia Civil et de la Police Nationale dans les investigations anti-terroriste.

Absence d’union et récupération politicienne obscène

Loin de se remettre en question et de faire une pause dans la guerre politique fratricide opposant Madrid à Barcelone, dès le soir même des attentats du 17 août, le gouvernement catalan, la Generalitat, a tenté de profiter un maximum du de dividendes politiques de l’attaque terroriste en ne cessant de vanter le professionnalisme des Mossos de Esquadra dont l’efficacité « prouverait » que la Catalogne peut être indépendante et gérer de façon optimale ses affaires régaliennes comme tout autre Etat, voir mieux que l’Etat espagnol... Fidèle à la rhétorique victimiste et narcissique ambiante, le président catalan, Carles Puigdemont, a dénoncé la « campagne de dénigrement dont seraient victimes les catalans et en particulier les Mossos de Esquadra », ceci durant une visite au Danemark où il inaugurait une délégation de son gouvernement autonome (Generalitat) pour les pays nordiques. Il en a profité pour vanter les Mossos qui ont « démontré avoir été capables de se comporter en force de sécurité d’une vraie nation indépendante ».

[…]

Ceci n’était qu’un tour d’horizon rapide du spectacle de division et donc de vulnérabilité stratégique que des peuples infidèles peuvent donner à la face du monde entier après une attaque d’une barbarie telle contre l’Espagne qui aurait pourtant dû être une occasion de témoigner d’une unité et de se réconcilier. Une chose est claire : l’ennemi jihadiste qui regarde ce spectacle ne peut manquer de se dire : « l’Espagne, ça marche à chaque fois » : en 2004, ils se sont divisés entre droite PP (Aznar) et parti socialiste (Zapatero), lorsque la gauche accusa Aznar de ne pas avoir nommé la menace terroriste islamiste et d’avoir chargé l’ETA basque, erreur fatale qui permit de faire battre le candidat du premier (Rajoy). Cette fois-ci, la gauche incrimine le gouvernement PP de Rajoy et la monarchie et nous exonère en refusant toute association entre terrorisme et islamisme … Le terrorisme finit par marquer des points psychologiques et formater les esprits.
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C'est l'alliance des salauds : indépendantistes et islamistes veulent détruire les Etats nationaux.

Dans leur principe, les mouvements indépendantistes européens (Catalogne, Corse, Ecosse, etc.), me laissent fort perplexe et je vois, dans la pratique, que les indépendantistes sont plus souvent qu'à leur tour des enflures, des corrompus, des fanatiques (1).

Alors qu'en théorie, je plaide pour des entités politiques plus petites, plus agiles et plus démocratiques, je m'aperçois qu'en réalité, la décentralisation, ça veut toujours dire corruption et oppression, un gouvernement d'arrivistes, de magouilleurs et d'oppresseurs.

Bref, je dois me tromper quelque part.

En tout cas, il y a un truc que je comprends : la France, malgré ses difficultés, est encore l'Etat-nation qui résiste le mieux, ou le moins mal, en Europe de l'ouest. Il est donc logique qu'elle soit une cible privilégier pour les enfoirés gauchistes et les criminels islamistes.

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(1) : rappelons que, dans toutes les régions à fort mouvement indépendantiste, la liberté de parole est devenue une chimère, il est de plus en plus difficile de dire publiquement qu'on est opposé à l'indépendance.



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