En un titre, la Charente Libre a réussi à occulter qu’il s’agit d’un attentat et qu’il a été commis non par un fou mais par un musulman.
Ces journaliste répondront que tout le monde comprend. Alors pourquoi ces circonvolutions ? Certaines choses vont mieux en le disant. Le devoir d’un journaliste n’est-il pas d’être au plus près des faits ? Sauf si, sous le nom de journaliste, on met autre chose que le journalisme. Le gardiennage de l’ordre moral, par exemple.
La concision ? « Un islamiste fonce dans la foule : huit morts » fait deux caractères de plus. La Charente Libre est-elle à deux caractères près ?
Dans quel journal a-t-on lu récemment :
« Etats-Unis : un mort lors d'un rassemblement néo-nazi à Charlottesville » ?
Pas de fausse pudeur, coupable identifié ? Ça serait-y pas quand même la Charente Libre. Tu vois, quand tu veux ...
Pendant ce temps, le Telegraph titre « New York terror attack: Eight dead as truck rams cyclists in Manhattan as driver shouts 'Allahu Akbar’ ».
Bon, vous allez me dire qu’un homme qui s’attaque à des cyclistes new-yorkais (l’équivalent américain des cyclistes parisiens) ne peut être entièrement mauvais.
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