Voies sur berges : et l’Etat de droit ?
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Voilà qui est plus qu’étrange : le tribunal administratif de Paris a annulé, pour de multiples raisons, la fermeture à la circulation automobile des voies sur berges par la mairie de Paris. Cette dernière a indiqué, grosso modo, qu’elle n’appliquerait pas une décision de justice pourtant sans caractère suspensif (obligation de l’appliquer). Un nouvel arrêté sera pris pour couvrir le maintien de la mesure annulée par le TA et la mairie fera appel. Tout cela se passe le plus banalement possible. N’importe quel citoyen qui refusera d’appliquer une décision de justice se verra sévèrement sanctionné. La mairie de Paris peut se permettre de piétiner une décision de justice, mieux, le proclamer haut et fort, mais tout est normal. Ni le pouvoir politique, ni les partis, ni les médias, ni la presse, ni les associations ne s’en offusquent. Circulez braves gens… Tous les signaux sont au rouge : dans un climat indifférent, résigné, imprégné d’une bonne dose de lâcheté, l’idéologie l’emporte sur le droit, et la France renonce subrepticement à son Etat de droit et à ses libertés.
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La fermeture des voies sur berges est idéologique.
L'idéologie est une combinaison de paresse intellectuelle et d'atonie spirituelle. Elle a ceci de particulier qu'elle est ennemie du bon sens, des faits et de la vérité. Elle peuple le cerveau des cons. Spécialement des demi-intellectuels : les profs, les journalistes, les zartistes zubventionnés et les inspectrices du travail à la retraite ... Raymond Boudon, avec d'autres, l'a largement expliqué.
Les demi-intellectuels prolifèrent comme le chiendent, il n'y a donc rien d'étonnant à ce que notre société devienne plus idéologique, c'est-à-dire à la fois plus liberticide, plus sectaire et plus stupide.
Nous ne sommes pas seuls : les autres pays occidentaux sont mazoutés de la tête par l'idéologie. Mais ça ne console pas.
samedi, février 24, 2018
Voies en berne
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