Jean-Louis Harouel : « On peut être libéral sans être libre-échangiste »
Sans connaître les auteurs cités (bien ouais, je n’ai pas lu Adam Smith), je répète depuis des années (après un passage bêbête mais utile par un quasi-libertarisme) la conclusion : liberté au-dedans, protection au-dehors. Les pays prospères n’ont jamais fait autrement.
Le dogmatisme libre-échangiste de Bruxelles et de Paris fait bien rire Berlin, Washington et Pékin.
En fait, c'est dans l'esprit abstrait d'un Français que peut naître le conflit entre libéralisme et conservatisme.
Dans le concret, l'homme ne naît pas de nulle part, il hérite l'être, l'avoir et le savoir d'une famille, d'une culture, d'une tradition, d'un pays. Et il part en laissant un héritage, même inconnu. On ne sait pas forcément qui a posé cette pierre ou labouré ce champ, mais un quelqu'un l'a fait.
C'est pourquoi l'homme déraciné du libertarien est un monstre.
Mais l'homme libre est un noeud de liens, certains hérités, certains choisis. La contradiction entre conservatisme et libéralisme est donc spécieuse dans nos contrées où ce qui est à conserver, c'est justement une conception de l'homme libre.
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