samedi, mai 26, 2018

La tyrannie macroniste

Le camarade Macron nous prépare une loi orwellienne sur les prétendues "fake news" (celles sélectionnées par les la bien-pensance et par les juges rouges).

L'argumentaire lénifiant est déjà en place : c'est une loi dissuasive, destinée à ne pas être appliquée, et qui ne sera active qu'en période électorale. Une loi quasiment sans effet. Ben voyons !

Comme si dissuader d'exprimer des opinions en période électorale, ce n'était pas la pire atteinte à la démocratie qu'on puisse faire !

Tout l'argumentaire qu'on nous sert revient à cela : ceux qui présentent cette loi ne croient pas au débat démocratique, n'en veulent pas, refusent qu'on soit libre d'émettre la totalité des arguments qu'on peut leur opposer. C'est la définition des tyrans. Des tyrans furtifs, insidieux, propres sur eux, diplômés, prenant leur temps. Mais des tyrans tout de même.  Et qui ne sont pas moins dangereux que n'importe quel tyran.

La France, Corée de l’Ouest ?

L'effet est clair. Présenter les opposants comme des complotistes, des pervers, des azimuthés paranoïaques, des fous, relevant plus de la psychiatrie que de la politique. Ca ne vous rappelle rien ?



 

La seule différence, c'est que les soviétiques manquaient de finesse. L'enfermement était physique. Chez nous, l'enfermement sera médiatique : vos opinions seront considérées unanimement comme une folie malsaine, jugement confirmé par le tampon de l'autorité judiciaire. Vous pourrez compter sur les kapos-journalistes pour faire sans états d'âme ce sale boulot de garde-chiourmes (1). Vous ne pourrez pas plus sortir de ce classement infamant que d'une prison. Vous hésiterez à parler franchement (tout le monde n'a pas le courage judiciaire de Zemmour) et, de toute façon, vous ne serez plus entendu.

Bien sûr, une partie du public sentira bien qu'il y a un malaise. Mais comme il ne sera pas exprimé dans le débat public mais seulement aux marges, le but de la marginalisation des critiques sera atteint.

Et nous ne vivrons plus (encore moins qu'aujourd'hui) en démocratie.

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(1) : si vous avez oublié qu'un journaliste, c'est un commissaire politique, petit rappel :

Après « l’imam autoproclamé », voici le « pseudo-supporter »


Addendum :

Par exemple : Avant de bloquer les migrants dans les Alpes, ces trois identitaires s'étaient fait refuser l'entrée au Royaume-uni

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