Le courage politique aujourd’hui, c’est de faire banqueroute, de faire éclater l’Euro et de sortir de l’EU. Si on ne sort pas de l’Euro (ou de l’UE pour ceux qui ne sont pas dans l’Euro), le patriotisme, c’est du bruit avec la bouche.
Cela vous semble trop difficile ? C’est la vie : quand on a perdu ou cédé sa liberté, pour quoi que ce soit, un peu d’argent ou de confort, par facilité, par illusion ou pour toute autre raison, le prix à payer est toujours très élevé. Refuser de payer ce prix, c’est consentir à la servitude, fût-elle douce, enveloppé, rampante, insinuante.
En 1992, en votant le traité de Maastricht, puis en 2009 par la ratification félone du traité de Lisbonne, les Français se sont mis dans les chaines, veulent-ils payer le prix pour s’en délivrer ? Certainement pas en votant Macron.
Les plus proches de cette politique sont évidemment les Anglais avec le Brexit. Ensuite, le programme de Salvini en était proche mais l’application semble demander trop de courage.
Je vous soumets ce texte de Jean Dutourd, qui me semble parfaitement adapté pour décrire les rapports de la bourgeoisie française, et peut-être même du peuple français, et de l'hyper-classe mondialisée, à travers ses succursales de Bruxelles, Paris, Berlin ou Washington :
Il est très facile d'être vaincu. Tout à coup, on n'a plus de responsabilité. Autrement dit, plus de destin. Un autre prend les décisions pour vous, un autre commande, un autre vit à votre place.Vous, vous êtes enfin déchargé de ce fardeau exténuant de la liberté, c'est-à-dire de la prévoyance, de la force de caractère, de l'honneur, de la morale, de la pureté. Aucune valeur ne subsiste. La seule chose qu'on vous demande, c'est l'obéissance au vainqueur. Et le vainqueur est bon bougre : si vous faites ce qu'il veut (qui est toujours incompatible avec les vertus de l'homme libre, mais qui est très facile : proclamer qu'il est bienfaisant alors qu'il est injuste, dénoncer ceux qui lui résistent, etc.), il vous laisse tranquille ; parfois même il vous récompense. Ainsi, se damne-t-on pour lui. Douce damnation, qui rapporte des faveurs, des avantages, des privilèges (privilèges subalternes, sans doute, mais enfin on est un peu au-dessus du troupeau), de l'argent, une espèce de considération (ou de feinte considération ou, mieux encore, de feinte égalité) de la part du puissant.
lundi, septembre 17, 2018
Le courage politique aujourd’hui
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