Xavier Raufer, sur l’été de la police, de la justice et de la pénitentiaire :
Encore une fois (on ne le dira jamais assez), un grand merci aux électeurs de Macron : il est clair, ce coup-ci, que cela aurait été pire avec Le Pen.
Le fond du problème est limpide : nos politiciens, de tous les bords, ne croient plus qu'il est juste de réprimer. Une simple phrase comme « Il faut mettre les criminels en prison, parce que c'est juste de le faire et injuste de ne pas le faire » les dépasse complètement, tant ils sont imprégnés du relativisme de notre époque.
S'il n'y a pas de Vérité, si tout se vaut, il n'y a pas non plus de Justice. Il a tué une vieille dame, il aurait pu tout aussi bien l'aider à sortir son chien, c'est le hasard s'il a fait l'un plutôt que l'autre.
Seul domaine où il y a répression, et féroce, c'est celui des idées. Logique : si toutes les opinions se valent, il n'y a plus moyen de vaincre une opinion à coups d'arguments. La seule manière de vaincre une opinion, c'est d'enfermer celui qui la profère.
En revanche, si je comprends la manière de réprimer les opinions, j'ai du mal à comprendre les raisons de cette répression : d'où provient cette régression, qui nous ramène 1 000 ans en arrière, consistant à faire d'une pensée un crime ?
Je pense qu'il y a une part d'idiocratie, mais quoi d'autre ?
NB : ce que dit Raufer de la servilité de la police est navrant, mais guère étonnant. Tout est fait pour arriver à ce résultat.
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