dimanche, avril 21, 2019

Ecce homo !

Les néo-païens, style Alain de Benoist, me cassent les couilles ou me pètent de rire (suivant mon humeur). Ils sont grotesques et ce très cher Chesterton a expliqué pourquoi il y a déjà un siècle.

Comme chrétien, je n'ai pas intention de débattre de ces élucubrations. Pour moi, une citation clot le débat religieux : « Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie. Nul ne vient au Père que par moi ».

Vous me direz que cet argument s'applique à toutes les idées religieuses non-chrétiennes, pas seulement au paganisme (il faudrait encore définir ce mot, mais ce soir je suis fatigué). Certes.

Je suis cohérent : les religions autres que le christianisme m'intéressent assez peu. Si l'islam ne posait pas un problème politique mortel à la France, ces histoires de bandits chameliers me laisseraient dans la plus profonde indifférence.

Le paganisme me semble particulièrement ridicule. J'avoue que je suis incapable d'argumenter pourquoi il me semble plus risible que l'islam ou le bouddhisme. Peut-être parce qu'il est mort et que la résurrection est une spécialité chrétienne. Je ne sais.

En tout cas, à mes yeux, l'idée d'un dieu qui s'est fait homme et s'est sacrifié sur la croix pour racheter nos péchés renvoie toutes les autres au musée.




Bref, je n'écris ce billet pour ouvrir un débat sur le paganisme dont je me contrefous (et d'ailleurs, les païens les plus conséquents aujourd'hui sont les enculés d'écolos radicaux) mais parce que j'ai apprécié le ton de ces deux textes. Et aussi l'illustration de la puissance des idées reçues (en effet, tout chrétien que je suis, je voyais le paganisme comme un folklore pas trop méchant) :

December 25 means the Triumph of Christianity over Paganism

The Myth of Tolerant Paganism


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire