mardi, avril 09, 2019

Nice et la France, c'est tout un.










Commentaire que j'ai laissé chez Yves Daoudal, d'où provient le billet ci-dessus :

Si vous êtes surpris (j'en doute), c'est que vous n'avez pas compris à quel point la France d'en haut (y compris dans l'Eglise, d'ailleurs) est pourrie.

Cette pourriture vient de loin : c'est le retour des zélateurs de l'Europe allemande et technocratique, après la parenthèse gaulliste.

Cette France d'en haut cumule deux croyances complémentaires (à mon avis, gravement fausses toutes les deux) :

1) Ceux d'en haut savent mieux que ceux d'en bas ce qui est bon pour ... pour qui exactement ? C'est souvent très flou : la France ? Les Français ? L'Europe ? L'humanité ? La classe dirigeante elle-même ?

Quoi qu’il en soit, la consultation de ceux d'en bas est une mascarade destinée à les faire se tenir tranquilles.

2) La France ne peut vivre dans l'honneur et dans l'indépendance. Le mieux qu'elle puisse espérer est d'être reconnue comme le laquais en chef de l'Allemagne, ou, éventuellement, des Etats-Unis (cette double allégeance étant cohérente).

A partir de ces deux croyances fausses, on comprend le phénomène Macron.

La fausse alternance qui servait à tromper les Français n'était plus tenable.

Macron représente le dévoilement de ce mensonge et le passage en force de la France d'en haut dans toute sa brutalité.

Macron a été élu sur un coup d'Etat politico-judiciaire et, depuis, il gouverne comme il a été élu : en force. Sa logique, c'est « J'ai tous les pouvoirs et toi aucun. Alors tu fermes ta gueule et tu souffres en silence ou je te tape ! ».

Toute la France officielle (notamment les instruments de répression, justice, police, fisc) s'aligne sur ce comportement, c'est pure lutte de pouvoir. Tous les coups sont permis.

C'est déshonorant à titre individuel pour les juges et pour les policiers qui participent à cette politique ignoble. Aujourd'hui, leur conscience les juge et j'espère qu'un jour c'est un peu plus que leur conscience qui les jugera.

L'image la plus juste qui me vient : le pouvoir des hommes de l'Etat sur les Français est colonial (au pire sens du terme) et les Français doivent mener une guerre de décolonisation pour se libérer.

Tant qu'ils n'auront pas compris cela, ils ne pourront que se cogner sans but contre les murs de leur prison au lieu de se battre pour sortir.

J'ajoute : la prison dans lequel l'Etat français enferme les Français porte un nom. Court, facile à retenir : l'UE, avec son mitard, l'Euro.

Tant que les Français n'auront pas envie de liberté au point de faire exploser l'Euro, ils seront ridicules de gémir.



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