jeudi, août 01, 2019

Y a-t-il une affaire Steve Caniço ?

Le problème juridique semble assez simple :

QUI A TUÉ STEVE CANICO ? QUI EST RESPONSABLE ET POURQUOI EST-IL MORT ?

Sauf déni de justice toujours possible (l'appareil judiciaire français sous Jupiter-Narcisse 1er n'est pas éblouissant d'impartialité), nous voilà partis pour une inculpation d'homicide involontaire.

La question est de savoir jusqu'où la responsabilité va remonter. Autrement dit, est-ce une affaire politique ?

Dans une démocratie, la question ne se poserait pas, ça serait déjà une affaire politique, à cause du contexte de répression excessive et partiale depuis plusieurs années, voire plusieurs décennies (on laisse faire les racailles, on réprime les blancs, sauf les blocs noirs).

Dans une dictature, la question se poserait pas non plus : ça serait un simple fait divers.

Nous verrons bien. Je pense que nous allons tomber du coté dictature avec vernis démocratique.

Les lampistes vont payer, Castaner va peut-être démissionner mais le fond de la politique ne changera pas : répression des opposants politiques et laxisme avec les racailles gauchistes ou de banlieue.

Addendum :

Si la mort de Steve Caniço devient une affaire d'Etat (ce n'est pas gagné), ça ne sera pas à cause de ce seul accident, mais parce qu'il traduit une politique de maintien de l'ordre qui a fait le choix de la violence.

Je ne suis pas spécialiste, mais ce que je lis, c'est que la police française, qui était réputée dans ce domaine (pas de mort en mai 68), a changé de doctrine après les manifestations contre le CPE et est devenue volontairement plus violente (contre les blancs, évidemment. Pas contre les racailles de banlieues ni contre les blocs noirs).

Violence policière volontaire qui a pris un tour politique et anti-démocratique avec les Gilets Jaunes.

Ce qui recoupe, comme je vous le disais, le fait que nous sommes gouvernés par des des gros bourrins, autistes et abrutis, qui se prennent pour des intelligents (prototype : E. Philippe).

Ils ont la politique de maintien de l'ordre adaptée à leurs moyens intellectuels limités.

Addendum 2 :

On s'aperçoit, une fois de plus, qu'en France, la police et la justice sont au service, ni du pays ni de la population, ni de l'ordre ni de la loi, mais du pouvoir. Et quand ce pouvoir est illégitime et injuste ...

Si les policiers et les magistrats n'étaient pas d'accord avec cette instrumentalisation, ils ont des syndicats ... qui sont fort silencieux sur toutes les dérives, quand ils ne sont pas de francs soutiens du pouvoir macronien.

******************
Ordre, liberté, justice sont liés.

Je suis souvent tenté de faire mienne la déclaration de Goethe : « Mieux vaut un injustice qu’un désordre ».

J’attache une grande importance à l’ordre.

Mais lisant The collapse of the third republic, du journaliste William L. Shirer, je m’aperçois, une fois de plus, à la lueur de l’affaire Dreyfus dans les yeux d’un Américain, qu’une injustice est un désordre, qu’une injustice blesse l’ordre du monde.

Je suis plus choqué par les violences policières contre les Gilets jaunes que contre les racailles de banlieue (même en mettant de côté qu’elles sont plus grandes contre les GJ) parce que je vis l’immigration massive comme un désordre profond alors que la protestation politique de bons Français m’apparaît légitime.

Mais cela n'enlève rien au fait qu'une injustice est un désordre.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire