lundi, octobre 28, 2019

Asselineau est un con (on s'en doutait : c'est un archi-technocrate)



Asselineau, c'est le type qui se prend pour Bocuse parce qu'il connaît Escoffier par coeur.

100 % théorie, 0 % pratique, 0 % bon sens.

Je n'en veux pas personnellement à Asselineau : je l'englobe dans le mépris que j'ai pour les technocrates français, mais, parmi ces êtres méprisables, il est loin d'être celui qui mérite le plus d'opprobre. C'est d'ailleurs pourquoi il est un bon exemple qui nous invite à la réflexion.

Edouard Husson le dit excellemment :

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Le clivage nous ramène à la distinction fondamentale de la philosophie médiévale, entre ceux, les réalistes, pour qui les faits se découvrent, s’interprètent, doivent être respectés et sont naturellement sources de débat puisqu’aucun être humain n’est tout puissant au point de tout comprendre du réel ; et ceux, les nominalistes, qui ne croient pas que les mots ou les concepts sortent des choses : ce sont des constructions de l’esprit, qui permettent de manipuler le réel. 

Les réalistes sont les pères de la démocratie :  ils acceptent un débat permanent qui permet de se rapprocher de la bonne politique. Les nominalistes sont les pères du totalitarisme puisqu’ils cherchent à imposer la victoire de leurs concepts arbitraires.
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De Gaulle est un étalon, à la fois évident et inaccessible, mais qui est capable aujourd'hui de porter un tel pragmatisme au service de fermes principes ?


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