De toute façon, pour guérir toutes les maladies, il suffit de manger végétalien et cru. C’est l’alimentation pour laquelle on est faits. La preuve : nous avons le même système digestif que les autres primates, et ils sont végétaliens.— Fabien Abraini (@Fabiensapiens) October 30, 2019
Un thread aux petits oignons ⬇️⬇️⬇️ pic.twitter.com/fUeBU4rZKt
Une fois que vous avez lu ça, vous êtes convaincus que l'homme n'est pas naturellement fait pour se nourrir uniquement de végétaux.
Cette pratique ne peut donc venir que d'une prescription anti-naturelle, de nature religieuse ou philosophico-religieuse.
De plus, en Occident, où cette pratique est très récente et donc non-enracinée, c'est un festival de conneries. Je ne connais pas un seul vegan ou végétarien qui ne soit pas un con de très gros calibre (ou une conne, car il y a pas mal de femmes). Ils sont parfois gentils, mais pas toujours : ils ont fondamentalement l'esprit fanatique.
C'est un des nombreux symptômes de la bêtise crasse induite par la vie abstraite moderne. Comme l'asexisme puritain des Balance ton porc (1),c'est une négation de la culture et de la nature humaine.
C'est pourquoi les vég-machins sont toujours des gauchistes urbains nombrilistes ... et paumés.
Manger de la viande préparée est civilisateur. Le véganisme, c'est la négation de la civilisation, c'est supposer que l'homme ne peut pas être raisonnable, soit il ne mange aucune viande, soit c'est un glouton sans retenue, qui engloutit un steak-frites à tous les repas, éventuellement accompagné de boissons fortes ou d'un médicament sucré américain.
La civilisation, c'est justement, la ritualisation entre ces deux extrêmes. L'homme peut être parfois abstinent, parfois glouton. Il y a dans notre calendrier et Mardi Gras et le Vendredi Saint. Il faut être un crétin de bobo aculturé pour ne pas le savoir.
Nous sommes dans un processus de décivilisation qui ne laisse pas de m'inquiéter, quelles soient les «bonnes » raisons que se donnent ses zélateurs.
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(1) : « Liquider le sexuel, c’est liquider le culturel au nom d’une "neutralité" idéale et fantasmée. C’est participer de la grande désymbolisation de l’existence humaine, qui d’ailleurs prépare en dernière instance le triomphe du marché, où les personnes transformées en monades substituables s’échangent comme des biens.
[…]
Pourquoi, au fond, s’opposer à ce grand mouvement d’asexisme ? Pourquoi ne pas se réjouir d’échapper enfin aux angoisses de la condition sexuée? Parce que - et c’est là que le livre de Cédric Lagandré prend une profondeur métaphysique - la différence des sexes est civilisatrice. «Il n’est pas bon que l’homme soit seul», dit la Genèse : et ce, non pas par utilité (une paire de bras de plus pour faire la cuisine), mais parce qu’homme et femme se modèlent et se grandissent l’un l’autre à travers leur altérité fondatrice. « La différence des sexes n’est pas une différence parmi d’autres puisqu’elle se tient en amont de toute identité : une différence de couleur de cheveux ou de peau n’inspire ni pudeur, ni retenue. Il n’en est d’ailleurs jamais question dans les mythes », remarque le philosophe. La différence des sexes est un fait constitutif de la condition humaine : on peut la neutraliser par la froideur de l’appli ou la sublimer par le charme de l’alcôve. La civilisation ou la marchandisation, telle est l’alternative qui s’offre à nous. »
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Addendum :
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