mercredi, mars 04, 2020
Coronavirus : bientôt, le triomphe des mondialistes ?
Des gens, que bien souvent j'estime, sautent sur la moindre mauvaise nouvelle à propos du coronavirus avec une joie malsaine, la mettent en exergue, battent le tambour autour et dévaluent systématiquement toute bonne nouvelle.
Cette attitude me gonfle, elle est puérile.
J'en comprends bien les ressorts : quelle joie de pouvoir accuser le gouvernement d'incompétence et d'espérer que le Système honni s'écroule. Mais non, il n'y aura pas de Grand Soir. Le Système s'écroule, mais très lentement. La décadence de l'empire romain n'a pas eu de Grand Soir.
En plus d'être puérile, cette attitude consistant à espérer et à prédire le pire est politiquement dangereuse :
1) Toute psychose collective fournit un prétexte à l'autoritarisme gouvernemental.
2) Si, comme il est tout même probable, la crise est derrière nous fin avril, on va les entendre triompher, les mondialistes : « Alors, les gars ! On a perdu ses petits nerfs ? Vous voyez bien que ce n'était pas la peine de fermer les frontières ». Et ma foi, même s'ils n'auront pas entièrement raison, ça sera difficile de leur répliquer.
3) Si, fin avril, la crise n'est pas finie, les événements parleront d'eux-mêmes, les exagérations d'aujourd'hui ne changeront rien.
Alors, essayons de rester impartiaux, ni pessimistes, ni optimistes. C'est peut-être moins réjouissant, mais plus intelligent.
Libellés :
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