De plus, il est malhonnête, il se justifie en disant que c'est pour ne pas ajouter de bruit sur sa ligne Twitter et non parce qu'il ne supporte pas la contradiction.
Plus grave, parce que ça touche à sa pensée : ce comportement est contraire à ces écrits théoriques qui disent que se couper de la contradiction est source de fragilité.
Encore plus grave : c'est le plus covidément de tous les covidéments. Il a posté une photo de lui habillé en cosmonaute pour prendre l'avion, que je ne reproduirai pas, par respect. Il pète de trouille. Pour quelqu'un qui se présente comme un professionnel des risques, ça la fout mal de ne pas être capable de maitriser sa peur du COVID.
Un contradicteur (aussitôt censuré, bien sûr) lui a fait remarquer que, tout à son obsession de la lutte contre le COVID, il négligeait les risques systémiques induits par les mesures anti-COVID, notamment la dictature sanitaire.
Bref, le grand prêtre du risque systémique, face un risque systémique mondial, s'est lamentablement fait pipi et caca dessus. Je continuerai à lire Taleb, mais avec un sourire en coin, comme avec ces pilotes de bar, flamboyants dans le récit de leurs exploits, mais qui ont le trouillomètre à zéro une fois assis en place gauche.
Ca m'a permis de découvrir Mark Changizi (autre bloqué par Taleb, le club est populeux), qui, très tôt, a dit des choses justes.
Lockdowns were NOT common sense measures. They were hysterical reactions out of fear.
— Mark Changizi (@MarkChangizi) April 27, 2020
Here are 15 of just some of the reasons why it was not common sense.
(I’m not including all the reasons we have NOW to see they were a bad idea.)
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