mercredi, janvier 12, 2005

Les cons ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnait (exemple 1237)

Je pense que le texte ci-dessous se passe de commentaire :

Pour M. Le Pen, "l'occupation allemande n'a pas été particulièrement inhumaine"

Il présente en outre la Gestapo - police politique qui fait partie des organisations jugées criminelles par le tribunal de Nuremberg - comme une police protectrice de la population.

Interrogé sur les "commémorations de la fin de la seconde guerre mondiale" par Rivarol, hebdomadaire antisémite et négationniste, M. Le Pen n'hésite pas à affirmer qu'"en France du moins, l'occupation allemande n'a pas été particulièrement inhumaine, même, ajoute-t-il, s'il y eut des bavures, inévitables dans un pays de 550 000 kilomètres carrés".

Evoquant le "drame d'Oradour-sur-Glane", Jean-Marie Le Pen laisse entendre que la vérité n'est pas celle que l'on croit et déclare qu'"il y aurait beaucoup à dire". Il fait ainsi écho, sans s'y référer explicitement, à une thèse révisionniste bien connue des lecteurs de Rivarol : selon cette thèse, des explosifs auraient été dissimulés par les résistants dans l'église où le 10 juin 1944 la division SS Das Reich avait enfermé 642 civils (parmi eux, 245 femmes et 207 enfants) avant de mettre le feu au bâtiment. Cette thèse justifie le massacre en parlant de mesure de représailles aux activités des maquis. Ces affirmations, proférées notamment dans une cassette vidéo par Vincent Reynouard, un néonazi reconnu coupable à plusieurs reprises de négationnisme, ont valu à leur auteur d'être condamné, le 4 juin 2004, à vingt-quatre mois de prison, dont six mois ferme, par la cour d'appel de Limoges, pour "apologie de crime de guerre".

M. Le Pen explique enfin, toujours dans cet entretien, que "si les Allemands avaient multiplié les exécutions massives dans tous les coins comme l'affirme la vulgate, il n'y aurait pas eu besoin de camps de concentration pour les déportés politiques".

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