Les sunnites, qui représentent 20 % de la population irakienne, font l'essentiel de la guerilla. En effet, cette partie de la population avait l'habitude d'exercer le pouvoir sur les 80 % restant (kurdes et chiites).
Les Américains poussent pour que les sunnites aient plus de pouvoir que les 20 % qu'ils sont, de manière à ce qu'ils aient intérêt à entrer dans le jeu démocratique et se détachent de la guerilla. Mais pour cela, ils ont besoin d'une certaine passivité iranienne, afin de ne pas exciter les chiites à revendiquer trop fort contre ce petit tour de passe-passe électorale ; ce qui explique la modération américaine sur le nucléaire iranien.
Il reste une longue route avant que l'Irak soit un pays prospère et démocratique, rien n'est encore gagné, mais que les Américains prennent en compte la complexité de la situation est déjà une bonne nouvelle.
Cette stratégie commence à porter ces fruits, des signes de dissensions entre les Irakiens nationalistes et les étrangers islamistes apparaissent au sein de la guerilla.
Je ne regarde pas les informations télévisées, écoute peu la radio et ne lis pas toute la presse, loin de là ; cependant, a-priori peut-être injuste de ma part, je soupçonne que c'est le genre d'informations qui ne sont pas faciles à trouver dans nos journaux. On ne peut pas avoir soutenu de manière forcenée le chiraquo-villepinisme onusien et se dédire au point d'envisager que l'Irak évolue positivement.
lundi, janvier 16, 2006
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