mercredi, janvier 18, 2006

La justice française en plein délire

Trois décisions de justice me laissent sur le cul :

> les faucheurs d'OGM auraient eu raison d'invoquer l'état de nécessité. C'est stupéfaint quand on sait qu'il y a 80 millions d'hectares d'OGM cultivés dans le monde depuis des années sans problèmes majeurs. Qu'on soit contre les OGMs, pourquoi pas, même si je pense que c'est idiot, mais considérer qu'il y a urgence, c'est du grand n'importe quoi. Cela tient de la pensée magique où les OGMs jouent le trôle de Satan.

Quand on nous explique, pour les plus progressistes des anti-OGMs, qu'il faut faire plus de recherche pour prouver leur innocuité, c'est en grande partie faux : connaissant la surface déjà cultivée, on a aujourd'hui une bonne idée de leur comportement.

> les frais d'inscription demandés par l'université de Paris IX (50 €) seraient une extorsion de fonds d'après le tribunal de Nanterre.

> la cour de cassation a revu la définition du licenciement économique dans un sens moins contraignant (si je suis d'accord sur la décision en soi, est-ce bien à la justice de se mêler de savoir si un plan de licenciement est nécessaire ou non ?)

On croit rêver ! Et je ne reviens pas sur l'affaire d'Outreau.

Je pense qu'il serait tant de se rappeler Pierre Dac : "Quand il n'y a plus de bornes, il n'y aplus de limites."

Ou encore, cette citation de Pascal affectionnée de Commentaire : "Quand tous vont vers le débordement, nul n'y semble aller. Celui qui s'arrête fait remarquer l'emportement des autres, comme un point fixe."

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