Des hommes, et mêmes des femmes, politiques, nous en avons ; trop.
Par contre, des hommes politiques qui ont quelque chose à dire de pas trop con et de pas trop démagogique et une personnalité susceptible d'apporter une amélioration, nous en manquons cruellement.
Nicolas Sarkozy : je suis entièrement d'accord avec son analyse comme comme quoi le prétendu "modèle social" français n'est plus que le cache-misère de convervatismes forcenés, d'arbitraitres excessifs et d'inégalités criantes ; et que les Français ne redoutent pas les réformes, ils les attendent. Ce sont les réformettes, les demi-mesures, les longues stations au milieu du gué qui, dérangeant autant que de vraies réformes sans en produire les résultats, énervent. Cependant, quand on en vient aux solutions, je suis choqué par la "discrimination positive" et je le soupçonne d'être un étatiste masqué.
Bernard Kouchner et Jean-Marie Bockel : J'ai apprécié la contribution de JM Bockel Pour un socialisme libéral, au dernier congrès du PS. Poids chez les socialistes : 0,68 %.
Le portrait de l'homme (ou de la femme) du changement :
> pas un énarque, probablement pas un fonctionnaire, peut-être un scientifique. Je signale à cet égard qu'on n'a pas assez souligné ce trait commun entre Margaret Thatcher et Angela Merkel : l'une est chimiste de formation, l'autre physicienne.
> il se sera construit sa personnalité politique dans l'opposition et aura réuni autour de lui une équipe plutôt jeune, venue d'horizons divers. Son équipe comptera peu ou pas d'énarque.
Le changement est possible en France : A. Rufenacht, grand bourgeois de droite, a été élu maire du Havre, ville ouvrière gérée depuis des décennies par les communistes. Il a diminué drastiquement les effectifs municipaux, une partie des économies ainsi faites a été redistribuée aux employés sous forme de primes au mérite tandis qu'une autre partie a été investie en équipements. Le cabinet pléthorique a été supprimé, le maire gère sans écran avec une équipe de direction restreinte recrutée, notamment dans le privé, selon les besoins, il n'y a pas des énarques.
Il semble que les Havrais en soient contents.
Nota : pourquoi j'insiste tant sur la nécessité de se passer d'énarques ? Parce qu'introduire un énarque dans une équipe, c'est prendre le risque inutile d'y mettre le conformisme, l'étatisme, le dirigisme.
jeudi, janvier 26, 2006
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