mercredi, mars 08, 2006

Le langage syndical

Orwell pensait que la dictature commence par la perversion du langage.

A ce jeu, nos apparatchiks syndicaux sont très forts. Ils appellent "défense des services publics" un pur corporatisme, "solidarité" un égoïsme militant, "lutte sociale" un caprice de privilégiés, "combat contre la précarité" une manifestation de garantis de l'emploi.

Mais là où ils sont vraiment poètes, c'est qu'ils appellent "journée d'action" une journée où ils ont décidé de ne rien faire.

Remarquez bien qu'ils trouvent à qui parler, un gouvernement à l'immobilisme forcené met en avant ... son volontarisme. Volonté de de ne pas bouger, oui !

Je me marre !

2 commentaires:

  1. Tu te trompes: les journees d'action servent a faire chier ceux qui ont le malheur de bosser -par exemple en bloquant les trains.

    Heureusement, la SNCF porte desormais systematiquement plainte ET ne paye plus systematiquement les jours de greve...

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  2. Arrêtez donc de vous faire du mal...

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