lundi, avril 17, 2006

Réchauffement climatique : je continue à me marrer

Le Monde annonce que les éruptions de boue sous-marines relacheraient d'importantes quantités de méthane, gaz à effet de serre bien plus puissant que le CO2.

D'où une question toute bête : quelle fiabilité accorder à des modèles climatiques dont on apprend tous les mois qu'ils ont négligé un élémentt non-négligeable ?

N'est-ce une vaste fumisterie que prendre des décisions à partir de données si incertaines ?

6 commentaires:

  1. Je vies de vous répondre sur mon blogue:

    http://bits.quintanasegui.com/arxius/2006/04/17/quand-le-liberal-devient-neocon-le-cas-du-climat/

    C’est vrai, le données et les modèles sont incertaines, mais penser qu’un changement de la teneur de CO2 dans l’atmosphère, qui est bien mesuré — et nous connaissons nos émissions humaines — vont rien changer, c’est risqué, pour ne pas dire aveugle. Ce que vous faites, ignorer un grand nombre d’évidences scientifiques, est aussi risqué, aveugle et stupide que proclamer l’apocalypse. Avec ce genre d’affirmations vous perdez votre crédibilité, c’est dommage, la France a besoin de libéraux, mais vous, avec de tels propos, êtes en train de croiser la frontière du néoconservadurisme, et ça, monsieur, et dangereux, très dangereux, car être libéral et conservateur au même temps est impossible.

    Je suis d’accord que les états, dans ce domaine, agissent mal, assez mal, car on parle trop peu en termes scientifiques, on parle plutôt en termes de croyances, et ça n’aide pas à bien décider. Au lieu de jouer le jeu des croyances, le jeu des hooligans, comme vous venez de faire, il faudrait reconnaître qu’on connaît partiellement l’état de la question, et agir en conséquence, en reconnaissant nos limitations. Nier la réalité, c’est a dire, nier les conséquences d’un changement de teneur en CO2 de l’atmosphère et trop facile, le monde est plus complexe, il faut pas le lire au premier degré.

    Travaillons pour essayer de comprendre le système climatique, les cycles, les rétroactions, la complexité. Ne perdons pas d’énergie en produisant du bruit.

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  2. C'est bizarre comme tout de suite les réactions sont violentes quand on ne roule pas politiquement ecologiquement et économiquement correct!
    A propos du climat laissons tous les scientifiques s'exprimer et pas seulement les anti capitalistes.
    voire Michael Crichton : Etat d'urgence.

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  3. Michael Chrichton n'est plus scientifique depuis des années. Il est romancier. Un assez bon, d'ailleurs. Mais de grâce ne mélangeons pas les torchons et les serviettes. Lorsque des milliers de scientifiques de par le monde, indépendants ou faisant partie d'organismes étatiques, sont globalement d'accord pour s'inquiéter d'un phénomène mesurable, l'avis personnel d'un romancier ne pèse pas bien lourd à mes yeux. J'en avais d'ailleurs parlé ici :
    http://fboizard.blogspot.com/2006/02/les-dinosaures-kyoto-3.html#comments

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  4. 1. Je suis libéral
    2. Je ne suis pas ecolo.
    3. Votre probleme, peut etre, est que les ecolos français proviennet de l'age de pierre. Une recommendation: http://www.worldchanging.com/

    pqs
    http://bits.quintanasegui.com

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  5. Comment ça, petits garnements ? Vous n'avez pas participé au chat de José "phare-de-la-pensée" Bové ?

    http://abonnes.lemonde.fr/web/chat/0,46-0@2-3228,55-761959,0.html

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  6. Bové me fait vomir.

    pqs

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