Décidément, mon cas s'aggrave : j'en suis à considérer qu'expulser des immigrés clandestins est tout à fait normal et que c'était déjà bien généreux de notre part d'accueillir les plus jeunes dans nos écoles, c'est dire si vraiment il n'y a plus rien de bon à tirer de moi.
Aparté : je signale qu'il ya une solution libérale très simple aux problèmes d'immigration : liberté de circulation totale des individus, équilibrée par une liberté tout aussi totale d'embaucher ou non et par la disparition du collectivisme, de manière à éviter le phénomène de passager clandestin, par exemple, tout le monde devrait payer directement, individuellement, l'école de ses enfants, y compris, donc, les immigrés.
Revenons à nos moutons : je m'enfonce encore en précisant que je suis totalement opposé à la "discrimination positive" sarkozienne, c'est ajouter une injustice à un dysfonctionnement.
Si nos institutions scolaires et politiques fonctionnaient correctement, une véritable méritocratie existerait et "l'ascenceur social" rendrait inutile la "discrimination positive". C'est parce que l'on n'a pas le courage de s'attaquer à la médiocrité de l'EN, qui fait tout pour que pas une tête ne puisse dépasser, qui trouve même indécente la compétition scolaire, que l'on a besoin de quotas d'admission suivant l'origine.
Si ce débat vous intéresse, vous pouvez suivre ce qui se passe dans le Michigan où une proposition de referendum d'initiative populaire pour supprimer les programme d' affirmative action a déclenché un débat fort animé.
Je vous soumets deux articles en Anglais de City Journal. Je vous les résume :
Premier article :
The immorality of environmentalism
L'environnementalisme est immoral :
> Pourquoi protéger des espèces animales ? Les environnementalistes écrivent que l'humanité n'est qu'une espèce parmi d'autres et qu'elle a le devoir de protéger la nature. Or , l'homme étant l'unique animal doué de conscience, nous ne sommes pas une simple espèce parmi d'autres.
Les animaux, c'est bien, mais l'homme premier servi. Si la construction d'une autoroute entraîne la disparition du grillon sauteur à poils ras, c'est dommage mais les besoins des hommes sont les seuls qui comptent ; la nature n'a pas de valeur en soi, en dehors de son utilité pour l'homme.
> Les environnementalistes veulent s'imposer aux autres hommes. En effet, rien ne les retient dès aujourd'hui de protéger toutes les espèces qu'ils veulent dans leur jardin ; mais leur but est que les autres hommes agissent en fonction de leurs priorités et de leurs choix. Si M. Théodule veut arrêter de consommer du tournedos Rossini pour protéger le boeuf et le canard, grand bien lui fasse, mais au nom de quoi imposer à M. Tartempion, grand amateur de tournedos Rossini, de ne plus en manger ?
> L'environnementalisme poussé au fond de sa logique, c'est la passivité complète (puisque chaque fois que l'homme agit, il dérange la nature) et donc la mort. L'environnementalisme est un symptôme des tendances suicidaires de l'occident
Deuxième article :
Can we make boys and girls alike ?
Le féminisme est condamné à l'échec.
> les féministes pensent que la différence de genre (et non de sexe) est culturelle : elle est due au fait que les enfants sont élevés principalement par les mères, qui reproduisent le comportement de leur propres mères, et induisent, par la différence des rôles entre père et mère, la différenciation de genre.
> il "suffirait" donc que les enfants soient élevés rigoureusement à part égale par les mères et les pères dans des rôles absolument identiques pour que les différences de genre disparaissent. Suivant cette logique, je suis curieux de voir les hommes allaiter ! Il est vrai que la réponse féministe est de dire que les femmes ne devraient plus allaiter mais partager le biberon avec les pères.
A ce stade, deux réflexions :
> Pourquoi la disparition des genres serait-elle souhaitable ?
> Ce projet est d'essence totalitaire puisqu'il veut s'immiscer au plus intime des comportements. Or l'expérience la plus proche, et pourtant encore très lontaine, de cet idéal, celle des kibboutz, fut un échec. Les enfants des kibboutz n'étaient plus les enfants de telle ou telle famille mais les enfants du kibboutz élevés tous ensemble. Or, cela a échoué car les mères se sont arrangées pour récupérer leurs enfants.
Autrement dit, la volonté des féministes de ne plus différencier père et mère se heurte à l'envie individualiste des femmes de s'épanouir aussi en tant que mères.
> Le féminisme, dans son idéal de société androgyne, est donc condamné à cause des femmes qui veulent être des mères, est-ce à dire qu'il est sans conséquence ? Non, car présenter les femmes comme des victimes des hommes à dédommager d'une manière ou d'une autre, par exemple par des quotas, est source d'injustice.
mercredi, juillet 12, 2006
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