La politique a toujours supposé une part de mythe. C'est quand le mythe mange le cerveau que l'on dérape et que l'on en vient à considérer, contre toute réalité, par exemple, que tous les problèmes de l'Allemagne sont causés par la juiverie cosmopolite (1).
JM Bockel avait averti les socialistes en leur disant qu'à refuser d'accepter le libéralisme, ils se condamnaient à ne pas comprendre le monde et à rester impuissants. Ca y est, c'est fait : ils ont voté pour l'image, l'icone, plutôt que pour le discours, c'est dire qu'ils sont allés au bout de la vacuité intellectuelle qui caractérise le socialisme français.
Ce déni de réalité nécessite plusieurs conditions, dont une situation perçue comme mauvaise qui s'éternise et des politiciens qui contournent les réalités "parce qu'il ne faut pas le dire."
Vous comprenez que SR n'est pas ma tasse de thé, mais j'espère, si elle élue (il faudra faire avec), que dans son discours, où il y a à boire et à manger, elle choisira plutôt le coté méritocratique que le coté archéo-marxiste.
(1) : attribuer les problèmes de la France à l' "ultralibéralisme" n'est pas plus intelligent que de les attribuer aux juifs (il y a d'ailleurs une parenté entre les deux accusations), c'est seulement moins méchant.
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