Dans le rapport provisoire consacré à la gestion de la SAEMES, une société d’économie mixte présidée par Denis Baupin, adjoint vert tendance radicale à la mairie de Paris,et rendu en décembre 2003, on pouvait lire :
“Les rapporteurs ont été surpris de l’importance des frais de taxis engagés par la société alors que celle-ci est pourvu d’un parc automobile conséquent. Le 21 juin 2001, soit quelques semaines après son arrivée à la présidence de la SAEMES, M. BAUPIN qui a souhaité ne pas bénéficier d’un véhicule de fonction a demandé que la SAEMES souscrive un contrat d’abonnement au Club Affaires des taxis G7.
Ce contrat annuel reconduit en 2002 pour un montant de 1.750,36 € TTC, prévoit l’attribution d’une ligne privilégiée pour permettre les réservations ainsi que l’attribution d’un code personnel à chaque abonné. Un relevé des courses est effectué chaque mois permettant de visualiser les consommations de chacun des abonnés. En sus du règlement de la course, des frais de gestion de 15% HT sont prélevés ainsi qu’un droit de 1,83 € HT pour chaque utilisation. La SAEMES a en outre opté pour l’attribution systématique d’un pourboire de 20% au chauffeur, ce qui constitue une option qui n’était en rien obligatoire. Si l’on fait abstraction des frais d’abonnement annuels qui alourdissent encore le prix de ce service, ce système renchérit d’environ 50% le prix des courses. Les bénéficiaires de cet abonnement sont M. BAUPIN (président) et (deux autres responsables que nous ne citerons pas).
On constate que des dépenses de taxi étaient engagées dans Paris et de manière récurrente par des personnes en possession d’un véhicule de fonction. L’examen détaillé des factures montre que certaines personnes extérieures à la société avaient bénéficié ponctuellement de ce service.”
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